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 Chapitre n°20

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Mlle T

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20022013
MessageChapitre n°20

Chapitre 20

Zsadist


Je suis effondré sur mon lit pour la deuxième soirée de mes 4 journées de patrouille, maudissant cette situation dans son entier. Je veux que Payne soit près de moi. Je veux la sentir dormir profondément au creux de mes bras et l’entendre murmurer des choses incohérentes toute la nuit. Je ne voulais pas revenir au manoir, avec toutes ces autres personnes qui me regardent différemment depuis que j’ai rompu avec Bella, je veux être avec Payne dans notre appartement.
Sachant que je n’étais pas près de tomber dans le sommeil, je décide de me relever et c’est à ce moment que j’entends quelqu’un toquer à ma porte. Bordel de merde qui ça pourrait bien être à une heure pareille ? L’espace d’un instant j’espère sincèrement qu’il s’agit de Payne. Peut être a-t-elle décidé de me faire une surprise en venant me tenir compagnie ici. Quelle merveilleuse surprise ce serait !
J’ouvre la porte un sourire planté sur le visage, mais ce sourire s’est immédiatement évanouit lorsque je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait pas de Payne. Ce n’est pas même un de mes frères, mais Bella. Merde, Bella trouve toujours le moyen de me troubler les idées et d’interférer dans ma vie !
Je me laisse aller contre le rebord de la porte et me force à croiser le regard de Bella. Je peux déjà noté qu’elle s’est habillé particulièrement bien ce soir, comme si elle avait prévue de se rendre quelque part. Rien de ce que Bella porte ne peut se rapprocher de ce que Payne a acheter rien que pour moi, mais c’est de cette façon que Bella s’est toujours affiché devant moi : bien habillé comme une femelle de valeur de la Glyméra. Et au fond de moi à cet instant j’espère qu’elle ne sait pas habiller ainsi pour moi, je ne veux plus rien avoir à faire avec elle.
- Qu’est ce que je peux faire pour toi Bella ?
En attendant sa réponse j’adresse une prière à la Vierge Scribe, et espère qu’elle ne revient pas une fois encore à la charge, je n’ai pas envie de lui faire du tort une fois encore.
- Oh, pas grand-chose je passais juste dans le coin et je me suis dit que je devais venir te saluer, et voir comment tu te portes.
Elle dévore des yeux de haut en bas et je m’efforce de rester là et de ne pas refermer la porte derrière moi pour l’abandonner dans le couloir. Je sais que je vais me retrouver dans de sérieux ennuis, elle est très observatrice. J’ai rebu à la veine de Payne au moins 3 fois durant nos quelques jours ensemble à l’appartement. Ce fut extraordinaire et déjà je ne me sens plus capable d’attendre bien longtemps avant de la ravoir dans mes bras.
- Tu as l’air … bien.
Elle secoue la tête et je me redresse et tente de commencer avec l’habituel « pourquoi ne me laisse pas aller dormir » ?
- Je ne veux pas dire bien comme ça. Je veux dire que tu as l’air plus que bien, en forme, plein de vitalité. Tu t’es nourri correctement récemment ?
Je suis entièrement redressé désormais. Elle ne s’attend pas à une réponse sincère de ma part, il n’y a rien d’anodin dans la discussion que nous sommes en train d’avoir, elle cherche bien ses mots. Je sais que je dois en finir au plus vite.
- Oui j’ai recommencé à me nourrir correctement.
Je recommence instantanément à repensé à Payne et à la saveur de son sang, à quel point il me rend fort, et à quel point elle est forte également. Je vois les joues de Bella se charger de rouge tandis qu’elle se rend compte de la signification de mes paroles. Ça fait un mois environ que je n’ai pas prit la veine de Bella. Aucun guerrier ne peut vivre aussi longtemps sans boire régulièrement le sang d’une femelle.
- Donc tu utilises une élue ?
Je secoue la tête. Comme si j’allais lui révéler l’identité de la personne qui me donne sa veine !
- On ne va pas aller plus loin dans cette direction, discussion terminée. Je suis à nouveau de patrouille demain, j’ai besoin de me reposer. Donc bonne nuit.
Je recule et commence à refermer doucement ma porte quand elle met sa main dans l’entrebâillement pour m’en empêcher. Je maudis cet instant !
- Attends. J’ai des nouvelles à t’annoncer, et j’ai aussi besoin de te parler au sujet de quelque chose d’important.
Bella peut être très insistante et persuasive mais je ne suis pas prêt de tomber tête la première dans son piège.
- Bella. Va dormir. Maintenant. Je ne pourrais pas bien me concentré en patrouille si je n’ai pas assez d’heures de sommeil. Tu voudrais que je sois blessé en sortant ?
Je me vénère soudainement pour le génie dont je viens de faire preuve à l’instant. Elle ne voudrait pas que je sois blessé je le sais. Elle va me laisser fermer la porte maintenant pour me laisser dormir.
- Bien sur que non je ne veux pas que tu sois blessé. C’est juste que… Tu n’es jamais dans les environs et j’ai besoin de te parler au sujet de certaines choses…
Elle va se lancer dans une tirade sans fin. Je dois la stopper tout de suite.
- Bella va dormir.
Elle reste devant moi, refermant la bouche et acquiesce d’un hochement de tête.
- Je viendrais te voir dès que j’aurais le temps, et comme ça tu pourras me parler de tout ce dont tu as envie.
Je sais que je ne le ferais pas, mais elle ne le sait pas. Elle hoche à nouveau la tête et me regarde pendant un petit moment avant de me souhaiter une bonne nuit et de repartir dans le couloir. Je referme la porte pour de bon et retourne me coucher.
Je reste couché là pendant quelques minutes en pensant à Payne. Des images d’elle s’infiltrent dans mon esprit et mon corps se tend directement face à cette stimulation. Ce qui prouve qu’elle est définitivement devenue mon pyrocant. Je sais que 4 jours seront probablement beaucoup trop pour le guerrier que je suis de rester loin d’elle, et je suis coincé ici pourtant. Et il me reste encore deux jours à passer sans elle, je vais devenir fou. Dans la seconde où ma dernière minute de patrouille se terminera je me dématérialiserait à l’appartement. Mon besoin d’elle en devient physique.
Ma main commence à courir le long de mon érection tandis que je me remémore d’autres images d’elle, différentes images de nos trois jours passé ensemble rien que tous les deux. Je commence à me caresser réellement. Mon dieu c’est si bon, mais je dois bien reconnaitre que ce n’est pas aussi bon que de me retrouver au cœur de son intimité. Je commence à penser à elle de plus en plus, aux différentes positions dans lesquelles nous avons été, et les nouvelles positions que je rêve de tester avec elle. Ensuite une image de Payne dans la salle de jeu me traverse l’esprit. Ma queue sursaute de plaisir. Voyant Payne reposer sur la « table de travail », attaché là et tirant sur ses liens. Merde que c’est chaud ! Je pense aussi à la cravacher et à admirer les convulsions de son corps sous la menace de la dite cravache. Je sais que je ne lui ferais jamais de mal, mais j’apprécierai les bruits qu’elle poussera et à ce moment précis je ne parviens qu’à imaginer les gémissements qu’elle poussera dans notre salle de jeu. Je branle ma queue de haut en bas très rapidement à présent. Je sais que ça ne prendra plus beaucoup de temps avant que ça vienne. Je vois soudain une image de Payne accroché à la croix et je suis perdu. Je me mors les lèvres et explose littéralement dans ma main, criant le nom de Payne.
Je me relève et me rend dans la salle de bain pour me nettoyer. Je me sens relaxé et ça me surprend moi-même mais épuisé. Je retourne donc au lit et m’endors avec les pensées de ma femelle courant dans la tête.
Le lendemain, V, Butch et moi sommes de patrouille. V ne cesse de nous rabâcher les oreilles sur la manière dont lui et Doc Jane ont occupés ses jours de repos. Nous parcourons les rues de Caldwell ne nous arrêtant que très rarement depuis que nous avions Butch, notre GPS à lessers. Il peut en effet sentir où se trouve exactement ces faces de craies. V et moi ne sommes que capable de les identifier grâce à leur odeur.
- Alors Z tu t’es trouvé une nouvelle femelle ? Tu as l’air plus heureux depuis quelque temps.
V essaye juste d’être gentil et je sais aussi que parler des femelles est ce que nous faisons généralement entre nous, mais parler de Payne avec V… ce n’est vraiment pas une bonne idée. Mais une fois encore il ne sait pas que je suis avec Payne, donc où est le mal ?
- Ouep et elle est plutôt éblouissante.
Je garde les mains dans mes poches tandis que nous tournons à un angle de rue et continuons notre patrouille. Butch décide à cet instant précis qu’il est temps pour lui de s’immiscer dans la conversation.
- Non sans blague ? c’est une très bonne nouvelle mon frère. Content de voir que tu t’s décidé à remonter sur cette jument encore.
Je me retrouve toujours sans voix quand Butch parle. Il parvient toujours à transformer une discussion des plus sérieuses en quelque chose de complètement immature. Mais une fois encore je sais que tous les males sont immatures à ce sujet. Mais nous nous efforçons de cacher cet aspect de nos personnalités à nos femelles.
- Ou as-tu appris à parler comme ça, Cop ? Je ne monte aucune jument. C’est juste une très belle femelle que je continue de voir.
Je regarde soudain le sol, ne sachant pas jusqu’à quel point je peux me confier à mes frères. Ils ont toujours été sincères avec moi et il me parait normal de leur rendre la pareille.
- Je pense qu’elle est différente de ce qu’est Bella.
Je continue de regarder mes pieds remuer tandis que nous progressons dans les rues.
- Non sérieux ?
V le dit et je remarque qu’il est plus près de moi qu’il ne l’était avant. Oh génial, voilà que j’ai réussit à m’attirer l’attention des deux Nancy en puissance ! Putain. C’est pour ça que je ne parle pas beaucoup aux autres en général.
- Oui sans blague. Elle est …. Eh bien… parfaite. Je pense qu’elle peut même être mon pyrocant. Je n’ai jamais ressenti ça auparavant, donc ce n’est que des suppositions mais j’ai du mal à rester loin d’elle pendant seulement deux jours. Je suis sur le point d’exploser actuellement, sachant que je vais la retrouver dans à peine quelques heures.
Je me gifle intérieurement. Je ne sais pas comment j’aurais été en mesure d’empêcher tout ceci de sortir de ma bouche. Butch me regarde.
- C’est quoi un pyrocant ?
Je ne sais pas comment répondre à cette question donc je regarde V dans l’espoir d’obtenir son aide.
- Eh bien un pyrocant c’est comme… souviens toi quand tu courais après Marissa et que tu étais sur les nerfs quand elle te rejetait. Tu ressentais le besoin d’être plus prêt d’elle, même si ce n’était que pour sentir l’odeur de son parfum.
Butch hoche la tête en se rappelant cette période de sa vie.
- Oui c’était l’enfer. Je ne pouvais pas vivre réellement en étant séparé d’elle quelques secondes.
- Et bien c’est ce qu’est un pyrocant, mais le tien est bien moins intense. Un vrai pyrocant est un aspect de sa vie dont un male a besoin – ce qui est capable de nous tourner vers le haut et d’abattre nos « murs ». Mais dans toutes les histoires, quand on trouve son pyrocant les choses finissent toujours par mal tourner. Quelque chose intervient toujours, c’est le destin, ou les complications de la vie, quelque chose trouvant toujours le moyen d’enlever son pyrocant à la personne qui en a terriblement besoin pour vivre.
Je marche en silence. Je ne veux même pas imaginer ce qui se passerait si Payne et moi étions amenés à rompre, et que je ne pouvais plus la voir pendant un long moment. Je suis toujours sur les nerfs et tremblant parce que j’ai tellement besoin d’elle. Je sais qu’elle tient à moi, mais concernant ce que je ressens moi, je ne suis pas vraiment certain. Puis je repense soudain à nos premiers moments dans l’appartement.
- As-tu déjà entendu parler d’un mâle qui lance sa fragrance de male dédié sur son pyrocant ou quelque chose dans le genre ? Ou ce n’est qu’une connexion mentale ?
J’ai besoin de savoir tout ce que V sais à ce sujet. Il a étudié l’histoire de notre race bien plus que n’importe lequel d’entre nous. Je veux dire j’ai seulement appris à lire depuis peu de temps, et je rencontre encore quelques problèmes avec certains mots.
- Non je ne pense pas que j’en ai déjà entendu parler. La plupart des situations entre pyrocant sont mentales, ce qui fait penser que la relation est également émotionnelle, mais je n’ai jamais entendu qu’un male se soit ainsi dédié à son pyrocant.
Mais j’ai cette différence à l’esprit, et la situation avec Payne, j’ai bel et bien senti s’échapper ma fragrance de male dédié. Nous marchons en silence pendant un petit moment. Je me remémore ce que V viens juste de dire et je suis reconnaissant à mes frères de me laisser le temps de réfléchir. C’est une nuit calme et quelques heures plus tard nous décidons de rentrer au manoir.
- Oui allez y les gars rentrer. Moi j’ai d’autres projets.
Je vois V et Butch se diriger vers la voiture. V se retourne vers moi et me tapote le dos, se rapprochant un peu plus pour que Butch ne puisse pas nous entendre.
- Va voir ta femelle et si ta fragrance de male dédié surgit de nouveau, je pense que tu t’es fourré dans une relation bien plus profonde qu’avec un simple pyrocant. Je vais faire quelques recherches pour toi au cas où, on ne sait jamais. C’est une théorie intéressante.
Je regarde V tandis que ce dernier s’éloigne ; Butch ne peut s’empêcher de la ramener comme toujours.
- Aucun gant… en amour Z !
Je les entends tous les deux rire en rentrant dans l’escalade de V, tandis que je secoue la tête et me dématérialise vers l’appartement. Je fais une halte sur le balcon pour essayer de voir où Payne se trouve et je la vois dans la cuisine. En un battement de cœur je me retrouve derrière elle, refermant mes bras autour de son corps. Mon corps se détend immédiatement comme je suis près d’elle et que son odeur emplis mes narines. Je ne pouvais décidemment pas tenir plus longtemps.
Elle m’a tellement manqué ! A cet instant, en sentant le stress s’évanouir et mes muscles se relâcher, je sais qu’il faut que je fasse quelque chose. Il faut que je trouve le moyen d’emménager ici définitivement. J’ai besoin d’être près d’elle pour la tenir dans mes bras pendant qu’elle se repose, pour pouvoir lui faire l’amour quand bon me semblera, et être avec elle et ce que je désire le plus.
- Hey Princesse tu ne t’imagines pas à quel point tu m’as manqué.
Je baisse la tête en l’embrasse dans le cou, sur ses épaules, chaque parcelle que je peux atteindre de ma bouche. J’ai besoin de me sentir encore plus prêt d’elle. J’ai besoin de faire courir mes mains le long de tout son corps. Elle ne semble même pas remarquer ma présence. Continuant de couper ses pommes comme si je n’étais pas là. J’en attrape délibérément un morceau que je porte à ma bouche, et là je vois son visage. Je peux voir qu’elle pleurait.
- Payne qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qui ne va pas ?
Je fais tout mon possible pour pouvoir la regarder dans les yeux. Elle ne laisse rien s’échapper. Je n’ai aucune idée de ce qui peut bien la mettre dans cet état. Est-ce qu’elle s’est blessée ? Ne lui ai-je pas manqué et n’est-elle pas heureuse de me revoir ?
Elle continue de couper ses pommes et je ressens le besoin de la ramener vers moi, la tenir dans mes bras. Mais je sais que Payne et quelqu’un d’indépendant et qu’elle a besoin d’avoir son propre espace vital. Elle murmure tout bas à mon encontre.
- Je sais à propos de Bella.
Elle prononce ses mots et en les entendant elle appuie sur le fait que je suis censé moi aussi savoir de quoi elle parle. Je ne peux cependant pas voir et comprendre ce qui a bien pu se passer avec Bella.
- Qu’est ce qu’il y a à savoir à propos de Bella ?
Elle me regarde enfin tandis qu’elle commence à parler.
- Je sais qu’elle a décidé de rester vivre au manoir… indéfiniment.
Je n’en avais absolument aucune idée. Cette histoire craint vraiment et c’est une raison en plus qui me pousse à vouloir quitter le manoir.
- Putain ! Sérieusement ? Je n’en avais pas entendu parler.
Et je me mets à penser que ce devait être ça le sujet dont Bella voulait me parler. Non que ça m’intéresse. Je regarde Payne. Elle semble soulagée. Putain mais pourquoi toute cette histoire ? J’ai envie de crever la plaie une bonne fois pour toute, mais elle se rapproche soudain de moi, se pressant tout contre moi cherchant ma proximité. Je deviens instantanément dure face à cette proximité.
- Tu ne savais pas ?
Elle est toujours en train de me regarder et je baisse le regard vers elle en lui présentant tout ce que je ressens ; à savoir qu’ici est le seul endroit où j’ai envie d’être.
- Non.
Elle se rapproche encore de moi et dépose un baiser sur mes lèvres. Elle m’embrasse passionnément, fougueusement, c’est exaltant. J’interromps le baiser et lui dit :
- Maintenant je peux dire que c’est un bienvenue à la maison en règle.
Je l’embrasse à mon tour et la soulève dans mes bras. Je me dirige plus en avant et la dépose tendrement sur le comptoir. Sentir ses jambes s’enrouler autour de moi me tue. J’ai envie de la prendre ici brutalement, mais je ressens aussi le besoin de faire durer les choses au maximum. J’ai envie d’être en elle à cet instant précis mais j’ai aussi envie d’attendre car je ressens le besoin de lui parler. C’est comme si on ne s’était pas vu depuis des semaines ; j’ai envie de savoir tout ce qu’elle a bien pu faire en mon absence. Je suis d’accord avec ma conscience – commençons par une petite discussion.
J’abandonne ses lèvres et déposes de tendres baisers sur son cou.
- Alors comment se sont passé tes 4 jours sans moi ?
J’ai envie de l’entendre me parler, de la sentir, de lui parler, de l’écouter, et tout ça au même moment. Elle soupire rapidement comme si ça l’ennuyait que je me contentais de vouloir lui parler pour le moment, mais tout ce que je peux dire et que j’ai besoin de savoir comment elle va réellement.
- Ça allait. Je me suis rendu au centre d’entrainement quelques fois pour m’entrainer avec V.
Je ne vois pas de quoi elle est en train de parler au début. Puis je remets ensemble les pièces du puzzle. Elle était au manoir, probablement toute la nuit où même durant une journée, au centre d’entrainement.
Je me redresse et stoppe les baisers pour la regarder dans les yeux.
- Tu étais au manoir ? Tu y étais plus d’une fois et tu ne me l’as même pas fait savoir ?
Je suis en colère… Je suis contrarié… Je me sens confus. Elle était au manoir… Peut être même pendant que j’y étais moi-même et n’a jamais cherché à venir me voir. Elle ne s’est même pas promener dans les environs de ma chambre pour que je puisse percevoir son odeur, l’embrasser, où simplement me retrouver dans la même pièce qu’elle. Rien. J’aurais pu souffrir un peu moins si au moins je l’avais entraperçue une fois durant ces 4 jours. Elle me regarde et semble se rendre compte de l’état de grande confusion dans lequel je me trouve.
- Je ne voulais pas te déranger, je savais que tu avais besoin de te reposer.
Je reste près d’elle, ne voulant pas que cette discussion nous entraine vers une dispute, mais voulant aussi émettre mon point de vue et lui dire à quel point je me sentais vide et mal sans elle.
- Tu sais ce que j’étais en train de faire dans ma chambre ? Durant toutes ces heures où j’étais supposé dormir ?
Elle semble effrayée, comme si elle ne voulait vraiment pas obtenir la réponse. Ensuite elle a l’air en colère, puis enfin triste. Bordel, à qu’est ce qu’elle est en train de s’imaginer ?
- Qu’est ce que tu faisais dans ta chambre alors que tu étais supposé dormir ?
Elle met ses bras contre son corps et s’éloigne de moi, ses jambes ne s’entourant plus autour de ma taille. Je sais que je suis en train de la rendre triste mais elle a besoin de se rendre compte de l’état dans lequel j’étais.
- J’étais en train de fantasmer sur toi et sur tout ce que je rêvais de te faire. Ne pouvant empêcher mon esprit de me renvoyer ton visage, ne pouvant m’empêcher de pense à toi alors que tu étais loin depuis si longtemps.
Je décide de la regarder pour voir sa réaction. Elle parait surprise d’entendre ça, et je suis heureux de pouvoir la surprendre encore de temps en temps.
- J’agonisais moi aussi de mon côté. Je suis désolée de ne pas être venu à toi. Je savais juste qu’il fallait que tu te reposes, et je ne voulais pas que tu penses…
Je m’avance rapidement vers elle et interromps sa phrase avec ma bouche. Je l’embrasse pour lui montrer comme je me sens et elle me répond en envoyant également ses sentiments à travers le baiser. Je recule puis la regarde dans les yeux.
- Maintenant tu sais. Ne pense jamais que je ne veux pas te voir. J’ai toujours envie de te voir et d’être près de toi. Toujours.
Mes yeux parcourt la pièce du regard et se pose sur le frigo, mon estomac grogne à la pensée de quelque chose à manger. Je recule.
- Reste ici. Ne bouge pas.
Je lui tourne le dos et ouvre la porte du frigo, trouvant exactement ce que je cherchais – un pot de crème fouetté.
- Je sens que je suis quelque peu énervé.
Je reviens vers elle.
- Et étant donné que tu avais plusieurs occasions de me voir et que tu ne l’as pas fait… que tu m’as fait attendre… je suis à mon tour sur le point de te faire attendre. Mais pas sans quelques petites tortures avant.
Je pose le pot de crème fouetté sur le comptoir et pose ma main contre sa hanche. Sentant sous ma main le parfait tissu ou quoi que ce soit d’autre qu’elle porte.
- C’est vraiment joli.
Mes yeux plongent dans les siens, voulant voir le feu naitre dans les siens, le même feu de désir que je ressens pour elle.
- C’est nouveau. Je l’ai acheté pour toi.
Elle a le souffle court, j’apprécie vraiment l’idée quel est dans cet état à cause de moi.
- Tu as acheté ça pour moi ?
Je baisse la tête et distingue son hochement de tête affirmatif.
- Et bien ça te v a à ravir Princesse. Toutefois je vais être obligé de t’en débarrasser, mais étant donné que c’est pour moi je vais être très délicat en te l’enlevant.
Je fais passer le vêtement au dessus de sa tête, la laissant uniquement recouverte de sa petite culotte et de son soutien gorge quasiment transparent. Ma queue frémit dans mon pantalon, se sentant à l’étroit et voulant être libéré. Toutefois ça devra attendre – j’ai un repas à faire. Je me saisis de la crème fouetté et pousse les épaules de Payne en arrière de manière à ce qu’elle repose sur ses coudes, et j’en dépose sur son ventre. Ma bouche s’assèche à l’envie de la gouter, et je me dis que j’ai mis assez de crème sur sa peau pour l’instant.
Je baisse la tête et trace un chemin de la langue à travers la crème fouetté sans jamais quitter son regard.
- Hmm quel goût ! Est-ce que tu veux goûter ?
Ses yeux s’animent d’anticipation et elle acquiesce d’un signe de tête. Je baisse la tête, attrapant une nouvelle lampé de crème avec ma langue, en m’assurant de ne pas l’avaler. Puis je me redresse pour l’embrasser, transférant autant de crème fouetté que possible de ma bouche vers la sienne. Je parviens à remarquer la différence de goût entre elle et la crème, et c’est une sensation orgasmique.
- Sois sage. Je vais essayer de te bander les yeux.
Je jette un coup d’œil dans la pièce est décide de me servir de sa robe.
- Tu peux toujours voir un peu, mais n’essaie pas de jeter un coup d’œil. Sois une gentille fille.
Je passe la robe autour de sa tête et « l’attache » pour lui bander les yeux. Enfin je laisse mes doigts courir sur son visage, se traçant un chemin le long de son corps.
- Contente-toi de ressentir. J’ai envie que tu ressentes et goute à toutes les sensations que je vais te faire ressentir. Mais il faut que tu attendes ici.
Je reviens vers le frigo et m’empare d’une des tasses qui est disposé à côté, je remplis cette même tasse de glace et de quelques morceaux de fruits. Je souris. Payne à habiter ici et remplis le frigo, sans moi. J’ai envie d’être le seul à partir de ce jour à lui faire à manger. Je veux même être le seul à faire la vaisselle s’il le faut. Je me rapproche d’elle et passe un doigt sur son genou, elle sursaute face à cette sensation. Je sais que j’ai été silencieux et ça me prouve qu’elle m’a obéit et n’a pas tenter de jeter un coup d’œil.
- Ok, ouvre la bouche.
Elle obéit à me demande et je place un morceau de melon dans sa bouche, la regardant avec satisfaction tandis qu’elle le mange. Lécher le jus de son menton – douce vierge comme c’est érotique – je suis encore plus dur que je ne l’étais jusqu’alors. Je baisse la tête pour lécher le jus de fruit avant que celui-ci ne coule dans son cou. Elle gémit en sentant ma langue contre sa peau. Je me retire avant que ça n’aille trop loin – j’ai envie de faire durer les choses.
Je prends un glaçon dans une main et de l’autre m’empare d’un morceau de pomme qu’elle a coupé précédemment. « Ouvre », elle obéit et je place le morceau de pomme dans sa bouche. « Mords » dans la seconde ou elle le fait, je place le glaçon contre son ventre, lentement, juste assez pour la voir se tordre et gémir sous l’assaut de ses sens.
Elle mâche toujours le morceau de pomme et je me penche vers elle, je ne suis plus capable de maintenir la distance entre nous plus longtemps, et je l’embrasse. Je l’embrasse profondément goutant au passage la crème fouetté, le melon et la pomme. C’est trop dur pour moi de rester loin d’elle plus longtemps. Je retire la robe de devant ses yeux.
- Regarde-moi Princesse.
Elle obéit et mon corps se tend encore plus en voyant l’étincelle qui brille dans ses yeux. Je l’embrasse à nouveau, exprimant cette fois tout ce qu’elle me fait ressentir. Je ne veux plus jamais la laisser s’en aller. Jamais.
Je l’a soulève du comptoir et nous fait tous deux tomber délicatement contre le sol de la cuisine. Je l’a garde au dessus de moi tandis que je suis assis sur le plancher, encore entièrement habillé.
- Princesse, il va falloir que tu te débarrasses vite de mes vêtements.
Je lui souris tandis qu’elle tire grossièrement sur ma chemise et commence à s’attaquer aux boutons de mon pantalon de cuir. Je prends sa bouche à nouveau, et elle continue de s’affairer sur mon pantalon. Ma queue frémissant soudain d’être devenu le centre de l’attention.
Sa bouche et si douce et sucrée. Elle se retire de mon baiser comme elle essaye de me débarrasser de tout ce cuir. Je l’aide et la seule barrière entre nos deux corps n’est autre que ses sous vêtements. Elle se relève, se saisissant de l’ourlet de sa culote qu’elle envois valser sur le sol. Elle se saisit ensuite du pot de crème fouetté sur le comptoir une lueur de danger dans le regard, elle sait qu’elle joue à un jeu dangereux et elle aime ça.
- Qu’est ce que tu veux faire avec ça ?
Je peux voir un sourire naitre sur ses lèvres. Je sais que je vais en prendre pour mon grade, après tout je l’ai bien cherché, et là … oh putain !
- Oh Mr Zsadist.
Elle s’agenouille devant moi.
- Tu as besoin d’une dose de ta propre « médecine ».
Elle retire son soutien gorge, et je me pétrifie sur place, laissant mes yeux parcourir chaque parcelle de son corps encore et encore. Elle est parfaite, parfaite dans tous les domaines au monde.
- Tu vas utiliser ça sur moi ?
Je sais que je suis dans les ennuis jusqu’au cou. Je sens déjà la douleur, tout mon corps est dans l’attente fiévreuse et je sais qu’elle va me faire attendre. Elle me sourit, et secoue la bombe de crème fouetté. Elle me regarde intensément, dressant le flacon devant mon érection et versant de la crème partout. Je peux sentir la fraicheur et la douceur de la crème contre mon corps. Ma queue tressaute sous la sensation et Payne se penche en avant pour lécher la crème qui fond déjà sur mon corps bouillant. Je me penche en arrière m’appuyant sur les coudes pour lui donner un meilleure accès, mes yeux observant le moindre de ses mouvements. Je sais que je vais devoir essayer de tenir mais je me sens déjà partir. J’ai besoin de la prendre, de la marquer comme mienne, j’ai tant besoin d’elle que ça en devient douloureux. Ce n’est pas la façon dont j’imaginais terminer les choses.
Elle lèche toute la crème et finit par me sucer vraiment, je la regarde faire le sourire aux lèvres. Elle me regarde et je me sens au bord du gouffre.
- Oh Princesse ce que tu me fais est incroyable, mais ce n’est pas comme ça que j’ai envie que ça se finisse. J’ai besoin d’être en toi.
Elle interrompt ses caresses et revient vers moi. Je me redresse pour m’assoir et la cale sur mes genoux, tout en me glissant dans son cœur humide. Je serre fort ma mâchoire en ayant le sentiment d’être enfin chez moi. Je suis exactement là où j’ai envie d’être. Je soulève son menton et l’embrasse passionnément, entamant le même mouvement de va et vient avec ma langue que celui de mon sexe. Elle répond à mon invitation et meuve ses jambes d’avant en arrière en rythme. Je sens con corps tout contre le mien, la friction à notre jonction s’intensifie. Mes canines s’allongent, ma queue tressaute, et je gronde mon besoin d’elle. Je mets un terme au baiser pour en déposer plusieurs le long de son cou.
Je ne me sens pas particulièrement affamé, mais je ressens le besoin de prendre sa veine. J’ai besoin de la marquée comme mienne encore et encore. Elle déplace sa tête, me donnant un accès complet à sa nuque et je la mords. Tout en la buvant, je redresse la tête lui donnant à son tour accès à ma gorge, voulant la satisfaire pleinement. Nous sommes complètement unis, tandis que je sens mon sang aller en elle.
L’énergie dans la pièce est très intense. Nous bougons en parfaite harmonie. Je peux sentir et goûter l’éveil de son orgasme dans son sang. Je referme ses plaies tendrement, ne voulant pas lui prendre trop de sang. Je peux sentir que nous sommes tous les deux sur le point de finir, et j’aimerais prendre sa bouche avant que nous ne le fassions. Elle prend encore quelque gorgée de mon sang et referme à son tour délicatement les entailles. Affamé je me jette sur sa bouche et me perds dans la sensation de lui appartenir.
Elle m’a permis de goûter à chaque aspect d’elle – son sang, son corps, et je peux sentir que son âme s’est livrée à moi également. Je peux la sentir se donner à moi entièrement à travers ce baiser. Nous haletons tous deux avec le besoin d’en finir et j’examine ses yeux tandis qu’elle se déplace de plus en plus rapidement au dessus de moi.
- Viens pour moi Princesse.
Je passe ma main contre sa joue tandis qu’elle tremble et que je la sens sur le point d’être submergée par son orgasme. Elle libère entre ses lèvres un « maintenant » et c’est l’invitation que j’avais attendue. Je saisis ses hanches et lui intime un mouvement plus soutenu encore, nous poussant plus au bord. Ma main toujours enveloppée autour de ses hanches, tandis que de l’autre je tiens son visage pour maintenir la connexion de nos lèvres. Et c’est à ce moment que nous jouissons en même temps.
Après que nos deux corps ce soient un peu calmés, je mets fin au baiser et m’appuie contre le meuble tout en tenant fermement Payne dans mes bras. Laissant courir tranquillement ma main de haut en bas sur son dos tandis qu’elle laisse sa tête reposer doucement contre ma poitrine. Nous restons là un moment, essayant de nous remettre de ce moment intense. Je peux sentir ma fragrance de mâle dédié s’échappé à nouveau dans toute la pièce, entourant le corps de Payne. Ce n’est définitivement pas une simple relation de pyrocant. Bien sur elle est mon pyrocant, mais elle est aussi quelque chose de beaucoup plus important…


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