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 Chapitre 1: Not my business!

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AuteurMessage
Pyrine

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Messages : 3
Date d'inscription : 19/02/2013

Chapitre 1: Not my business! Empty
20022013
MessageChapitre 1: Not my business!

Qu’il le veuille consciemment ou non, il revenait toujours à Caldwell. Deux ans qu’il avait accepté son affectation à la brigade criminelle et il était bien forcé de l’admettre : Ce n’était pas sa famille qui le retenait, déjà parce que sa mère était en maison médicalisée en Floride, son père à la retraite pas trop loin et que le reste de sa famille s’était égaillé à travers tout le pays, mais bien parce qu’il y avait un fantôme qui le retenait ici et qui le rappelait à chaque fois qu’il voulait s’éloigner trop longtemps. Sa plus longue affectation en dehors de Caldwell, la brigade des mœurs à New York, avait duré 18 mois. S’il n’avait pas tenu, c’était autant à cause de ce fantôme que de son chef de l’époque qui, oui, comprenait que son agent piquait des crises titanesques dès qu’il devait s’occuper du viol d’une mineure et qu’il ait envie de tabasser les suspects mais, non, il ne pouvait pas accepter, et la ville non plus, qu’il le fasse réellement. Même si c’était un peu ce que tout le monde attendait sans jamais oser le dire.
Fichue hypocrisie !
Car ce n’était que ça, de l’hypocrisie pure et simple qui n’était même pas régie par un respect des lois mais juste que ces fichues lois protégeaient plus les bourreaux que leurs victimes. Le nombre de fois que le flic qui maintenait une surveillance sur un dealer suspecté de meurtre s’était dit que la loi d’avant la bible, « Œil pour œil, dent pour dent » avait du bon ne se comptait plus. Et ça emmerdait un peu le bon petit catholique irlandais en lui d’avoir ce genre de pensées. A lui à qui on avait appris toute sa vie à tendre la joue gauche, respecter les vengeurs semblait un peu contre nature. Mais tellement vrai… Tout au long de sa carrière, il avait vu les familles des victimes lui demander par le regard de « faire quelque chose » et le remercier tout aussi silencieusement quand ils avaient appris que l’inspecteur chargé de leur affaire était mis à pied pour violence sur un suspect qui s’avérait être le meurtrier.
Oui, on pouvait dire beaucoup de choses sur l’inspecteur O’Neal… Qu’il était violent, agressif, peu respectueux de l’autorité, tout ça était vrai. Mais Bon Dieu, ce flic avait un instinct incroyable. Une fois qu’il croyait tenir son coupable, il ne le lâchait plus. Et il avait raison, même si on ne l’appelait jamais devant les tribunaux pour témoigner, de un, parce que monsieur était mis à pied la moitié du temps, de deux, parce que son coéquipier du moment présentait toujours mieux que lui.
Donc, au final, mis à part le chef, personne ne savait que Butch O’Neal avait un taux de réussite de 95%. Pas même lui, mais c’était parce qu’il se foutait des statistiques et encore plus de sa réussite. Seule comptait l’assurance que le salopard qui avait fait le coup soit hors circuit. Le reste… Bah, ça occupait les gratte-papiers de l’inspection générale.
Par contre, ces temps-ci, il y avait quelque chose qui le mettait dans une rage folle. On lui tuait ses putes. SES putes. Bon, il est vrai que dit comme ça, O’Neal passait pour un proxénète de plus. Alors que c’était tout le contraire ! Ses filles étaient la seule forme de charité à laquelle il pouvait prétendre sans passer à ses yeux comme foncièrement hypocrite ou pire, un type cherchant à s’acheter le paradis par des aumônes. Déjà qu’à l’église, il attendait d’être le dernier pour mettre quelques pièces dans la boite pour ne pas qu’on le voie mais les bien-pensants qui donnaient pour les enfants en Afrique ou pour la sauvegarde des bébés-phoques, ça lui semblait… faux. Il avait envie de hurler à ces bourgeois de l’œuvre d’Utilité Publique que la misère était partout et qu’avant de donner dans la charité exotique, il fallait peut-être déblayer la merde devant chez soi. Donc, l’inspecteur O’Neal faisait ce qui lui semblait juste en aidant et protégeant les Fleurs des Rues. Du moins le petit nombre qu’il connaissait. Au début, elles croyaient toutes que c’était un ripoux de plus venu leur taper une part de leur maigre solde de mercenaire du sexe ou carrément quelques passes gratuites. Mais non. Butch se contentait juste de passer de temps en temps pour voir comment elles s’en sortaient, usait de sa maigre influence pour qu’elles puissent avoir des aides, voire tabassait le vrai souteneur de ces dames pour les venger d’un œil au beurre noir ou d’une fracture. L’expression « les Putes de O’Neal » était passée dans le petit monde underground de Caldwell et peu se permettait de dire quoique ce soit. Ça, il en était super fier. Niveau protection, il pouvait se targuer d’avoir hissé ses filles au même niveau que celles du Révérend, pourvoyeur notoire de Caldwell dont les seules informations qui manquaient à la police étaient le nom et le visage. Lui et le Révérend ne se situaient pas du même coté de la barrière mais O’Neal avait du respect pour un type qui traitait aussi bien ses filles. Quelque part, il espérait que le Révérend en avait autant pour lui.
Mais quelqu’un trouvait manifestement très drôle de massacrer ses putes et ça… C’était foutrement inacceptable. Oui, bon… ses filles n’étaient pas des innocentes en crinoline, mais c’était SES filles, même s’il ne recevait rien en retour, sauf peut-être de Kimberley, la petite dernière, métis à la peau couleur café au lait qui semblait le trouver lui très à son goût. Qui était-il pour refuser les services gratuits d’une professionnelle ? D’ailleurs, elle lui avait proposé de lui payer un café au matin, quand il finirait sa surveillance. Pourquoi pas… Il hésitait, mais ce n’était pas à cause de Kimberley. Juste parce qu’il avait quelque chose à faire et à planifier.
Son téléphone vibra dans sa poche et il répondit d’une voix lasse.
- Ouais, José ?
- On a un gros souci, compadre
- C’est à cause de ce gros souci que tu n’es pas le cul vissé sur le siège du mort en me tendant mon café ?
- Exact. On envoie deux nouveaux prendre ta place à la surveillance de Torres. Toi, tu rentres au commissariat.
- Oooh, ça pue, ça… On m’accuse de quoi ?
- Toi, de rien. Mais on a besoin de toi sur une affaire que tu connais alors arrêtes de papoter et ramènes ton cul d’irlandais malpropre à la maison.
Clic.
Bon… Disons les choses telles qu’elles étaient, il aimait bien José de la Cruz, le tout dernier coéquipier qu’on lui avait collé. Sans doute parce que ce latino mal embouché avait du respect pour les intuitions d’O’Neal et que lui-même avait un grand sens de la logique. Il ne se formalisait pas de ses coups de gueule, au contraire. Mais… De la Cruz présentait mieux. Un vieux flic blanchi sous le harnais qui avait réussi à apprendre les arcanes subtils de la diplomatie. Dommage qu’il ne puisse pas l’apprendre à son coéquipier. L’inspecteur O’Neal ne se fit pas prier d’avantage pour démarrer sa voiture et partir pour le commissariat. Ca l’arrangeait de toute façon… La surveillance de Nino Torres ne mènerait à rien, ce n’était qu’un dealer de seconde zone qui n’avait pas les couilles d’avoir tué Anita Perez, l’assistante du procureur qui l’avait bouclé trois fois. Une grande gueule, oui. Mais des raisins secs à la place des testicules. Il n’aurait jamais eu le cran de la tuer et de lui couper la tête. Il se serait contenté de la flinguer au détour d’une ruelle et s’y serait tellement mal pris qu’il serait déjà en taule en train de sucer le caïd du coin.
O’Neal se tapa une barre de rire tout seul en imaginant le tableau et en rangeant sa casquette dans sa poche. Ce que ça faisait du bien ces conneries, quand même…
José l’attendait dans le hall et le prit par les épaules pour l’entrainer un peu plus loin.
- Tu sais que tu m’étonneras toujours avec ta capacité à te mettre dans les pires emmerdes ?
- C’est un don. Sérieusement, José… Qu’est-ce que j’ai encore fait ?
- J’aimerais le savoir ! On a exigé ta présence pour un briefing exceptionnel. Et ça commence dans dix minutes
- A propos de ?
- Tu te rappelles le cadavre au coin de Market street ? Celui qui avait été retrouvé dans la poubelle et qui manifestement s’était fait rouler dessus par un camion ?
O’Neal s’en souvenait très bien. Bien mieux qu’il ne l’aurait dû sur une enquête à laquelle il ne participait pas. Mais pas question de l’avouer.
- Ouais… C’est pas Santiano et Jones qui sont dessus ?
- Oh si… sauf que l’identification ADN nous est revenu. Enfin… Ce salopard n’avait plus de dents et ses empreintes digitales avaient brûlés au chalumeau mais il était fiché.
- Oh, vraiment ?
Bon… Y’avait pas à dire… Les analyses ADN, c’était la merde. Rien de tel pour se faire chopper. L’inspecteur veilla tout de même à paraître surpris quand son coéquipier lui annonça ce qui aurait dû avoir l’effet d’une bombe.
- C’était Mickey Juggs.
- Attends… Notre principal suspect dans la fusillade du Rocky Coffee ? Merde… Je le croyais en fuite… C’est pour ça que tu m’as fait revenir en urgence ?
- Ouais… Dossier bouclé, compadre… Ce fils de chienne a trouvé ce qu’il méritait et que ces connards de la balistique nous ont fait louper.
- Amen. Sincèrement, je vais pas pleurer sur ce salopard.
- Moi non plus… Mais Jones a transmis au FBI et…
Le toit lui tombant sur la tête lui aurait causé moins d’émotions. Ce qu’il avait craint depuis qu’il avait quitté New York était sur le point d’arriver : Retourner entre les griffes du FBI.
- Me dis pas que…
- Si. Les Fédéraux pensent que le Punisher est à Caldwell.








Autre chose dont il se serait bien passé, c’était l’intérêt soudain dont il était le point de mire. Passer de Gros Dur O’Neal à Celui-qui-Savait, il y avait de quoi vous donner le vertige, surtout quand le chef l’appela pour le mettre sur le front sous le prétexte que l’agent du FBI serait un peu en retard et qu’il voulait que ses gars soient un minimum au courant avant que les fouilles merdes du Bureau ne les écrasent de leur mépris.
- Bon… Je vais essayer de pas dire trop de conneries…
La brigade criminelle, équipe de nuit, eut le bon ton de rire un peu et José semblait vouloir l’encourager du regard.
- Bref… Le Punisher est le nom que la presse lui a trouvé suite à une fuite il y a six ans, concernant les identités et les casiers des victimes. D’après ce que je sais, sa première apparition remonte à sept ans… A Patterson, un type a été retrouvé, les mains sciés, les dents arrachés et comme écrasé par une voiture. Je crois me souvenir qu’il a été identifié grâce à une broche dans le bras. Euh… Mirelli, je crois que c’est son nom, était soupçonné de viol et meurtre sur une gamine de quatorze ans, Sharon Faye Tate, mais comme le corps de la gamine n’a jamais été retrouvé, on a jamais pu le prouver.
Merde… il commençait à donner trop d’informations sur les victimes des victimes… Pas bon, ça… Concentres-toi un peu, Butch !
- Donc, ce qu’on sait du Punisher, c’est qu’il s’attaque à des … personnes qui sont en bisbille avec la justice mais qu’on a pas pu arrêter. Toutes ses victimes ne sont pas reconnaissables grâce aux empreintes ni digitales ni dentaires parce que ce fils de pute (Oh, joli ça, O’Neal… Dissocies-toi de ce tueur en série !) fait en sorte de les détruire. Et il y a une unité de profilage à son cul…
- Mais comment tu sais tout ça, O’Neal ?
Avant qu’il ait pu répondre, la voix entre mille qu’il aurait aimé ne plus jamais entendre résonna derrière le parterre de policiers bourrus. Une voix riche et sensuelle qu’il avait appris à craindre comme la peste… Tout comme l’adorable corps d’une femme d’à peine trente ans, impeccablement moulé dans un tailleur pantalon bleu-nuit qui ne laissait rien perdre de ses courbes que la demoiselle avait généreuses. Seul ombre au tableau qui avait du l’empêcher de faire carrière dans le mannequinat, l’un de ses yeux était brun-chocolat, l’autre était noir. Ça ne se voyait pas tout de suite mais l’abîme de son œil droit en déroutait plus d’un.
- Tout simplement parce que l’inspecteur O’Neal ici présent était l’un des suspects, il y a cinq ans, à New York.
Et elle arborait toujours ce sourire de fauve devant une proie alléchante. Cette femme… était un monstre.
- Agent Tressilian, la salua le chef en lui tendant la main.
- Agent spécial Tressilian-Smythe, si ça ne vous fait rien. Le reprit-elle en lui adressant ce que Butch appelait les sourires rasoirs.
Elle n’avait pas changé d’un pouce. Et ses yeux eurent un petit éclat prédateur quand elle se tourna vers l’irlandais pour lui serrer la main.
- Vous m’avez innocenté, je vous rappelle…
- Et vous ne m’avez même pas payé un dîner en retour, Inspecteur… Rien que pour ça, je sens que vous allez réintégrer la liste des Punisher potentiels.
Il éclata de rire parce que c’était bien la seule chose qu’il supportait à son propos : son humour.
- Très bon résumé en passant… Mais il y a des éléments que vous n’avez pas.
En clair, casses-toi, petit que je fasse mon travail. Il s’effaça presque avec soulagement parce qu’il n’aimait pas se mettre en avant mais il savait que la suite n’allait pas lui plaire et que Tressilian – Pardon, Agent Spécial Tressilian-Smythe – allait lui en mettre plein la figure par la bande ou en direct.
- D’après le profil établi par l’UCLA, nous recherchons un homme d’âge moyen entre trente et quarante ans. D’une grande maturité malgré certains cotés que nous qualifierons de sauvages. Il est extrêmement organisé et essaye de ne rien laisser au hasard. Son choix de proies nous indique qu’il estime avoir un haut sens de la justice et qu’il est soit de la police, soit d’un organisme du même type. Il attaque par le biais de pulsions et ce sont des meurtres d’opportunité. Le modus operandi indique une grande désorganisation : Il ne tue pas ses victimes pour le plaisir et ne fait pas durer la séance plus que nécessaire. Il est très sur de lui. Le mettre dans sa zone d’inconfort sera difficile mais pas impossible. Oh… il semblerait qu’il ait un certain lien avec l’Inspecteur O’Neal ici présent…
Si elle avait voulu le mettre dans sa zone d’inconfort, elle avait réussi. Cette salope du FBI venait de lui mettre tout le commissariat sur le dos.
- Comment ça ?
- Lors de son passage à New-York, le Punisher a éliminé trois suspects dans des affaires dont l’inspecteur O’Neal avait la charge. Sans oublier le meurtre de Skipp Moffat, qui était l’un des voyous qui a violé et assassiné votre sœur, il y a… 28 ans, non ?
C’était définitif. Il la haïssait. Qu’on lui colle tout sur le dos, OK, il avait les épaules assez larges pour encaisser mais qu’elle exhume le fantôme de Janie… C’était de la haine qui brillait dans ses yeux quand il la toisa depuis le mur du fond. Il ne se rendit même pas compte que les regards de tout le monde, y compris de son chef, avaient changé en se tournant vers lui. Ce n’était plus cet insupportable connard d’O’Neal qu’il voyait, c’était le frère d’une morte. Et ils se méprirent tous sur son regard à lui. Ils y voyaient de la douleur alors que c’était juste de la haine.
- Continuez, Tressilian… Vous ne m’apprenez rien, là…
- Le meilleur pour la fin, Inspecteur… Comme vous le savez, certains témoins ont vu un homme assez grand avec une casquette des Red Sox, cheveux bruns… Mais nous avons eu d’autres témoignages.
Il se redressa alors que son cœur s’accélérait. Il se contraignait à garder les mains dans ses poches et à respirer calmement alors qu’il n’avait jamais été aussi prés du précipice, même pas il y a cinq ans.
- Le Punisher conduit une Cadillac Escalade de couleur sombre. Il avoisinerait les deux mètres et serait de type caucasien.
Butch sursauta violemment et son regard perdit l’acidité de la haine qu’il avait auparavant.
- Mais… Agent Tressilian… A New York, vous aviez dit que…
- Oui, Inspecteur… J’avais parlé d’un homme d’environ 1M80, type Caucasien aussi… A moins qu’on admette que la chirurgie ait fait d’immenses progrès, le Punisher est en fait deux hommes. Ce qui explique les contradictions dans son profil. A la fois organisé et désorganisé. Celui qui montre la cible et celui qui l’exécute. Croyez-moi, messieurs… Les couples de tueurs sont les criminels les plus difficiles à appréhender. Mais si nous arrivons à attraper le cerveau, neutraliser l’exécutant sera un jeu d’enfant. A contrario, attraper l’exécutant et laisser filer le cerveau ne nous accordera qu’un petit répit jusqu’à ce que le dominant trouve un nouveau soumis.
Il déglutit en essayant vainement de reprendre ses esprits. Un couple de tueurs ? Un cerveau et un exécutant ? Ça expliquait pourquoi O’Neal avait été innocenté il y a cinq ans : Même si on avait pu le mettre une fois sur une scène de crime (Mais bon… Il avait tabassé celui qui de suspect était passé à victime la veille et ce salopard de pédophile avait gardé certains de ses cheveux sur sa veste…) on ne pouvait pas le mettre en relation avec qui que ce soit vu que l’irlandais n’avait de contact avec personne…
Ça expliquait beaucoup de choses…
Sauf que Butch O’Neal tuait tout seul et n’avait jamais eu besoin de personne pour l’aider.



Une nuit de repos… Depuis l’enlèvement de Bella, toute la confrérie avait bossé comme des forcenés pour retrouver le plus haut niveau de la Lessening Society, le directeur lui-même. Peine perdue pour le moment, ce salopard se planquait bien et c’était sans doute le directeur qui leur donnait le plus de soucis : il était doué, il était intelligent, il était impitoyable. Il aurait presque pu avoir du respect pour lui. Mais bon. On n’admire pas un lesser, ça ne se fait pas. Le bip du micro-ondes le força à se lever de son fauteuil et à délaisser son clavier.
Cette nuit, c’était la nuit…
Depuis le début de la semaine, il attendait ce moment, son marathon de télévision avec pop-corn tout juste sorti du micro-ondes dans un grand saladier histoire de tenir… entre 2h et 2h30 selon les envolées dramatiques, deux bouteilles de Grey Goose dans un seau à glace, soit 4H sans ravitaillement et surtout, surtout… la Piaule bouclée jusqu’au lendemain soir. Il posa le saladier sur la table basse, sortit un verre et le remplit à l’exacte moitié avant de décaler légèrement la télécommande sur la droite puisqu’elle était mal placée. On coupait la musique et on lançait la vidéo. Après tout… merde, sa seule infidélité aux Red Sox… Dexter Morgan. L’acteur n’était pas particulièrement beau mais le personnage… Un pur bonheur. Regarder cette série, c’était comme regarder un film de vacances d’un cousin éloigné. Vishous aurait tué pour rencontrer un vrai Dexter Morgan et juste pourvoir discuter avec…
Son téléphone sonna alors qu’il levait la télécommande pour lancer la saison 3 de la série. Il envisagea sérieusement de ne pas répondre… Mais c’était Wrath… Ne pas répondre à un appel de son roi… Ça pouvait être considéré comme de la trahison, non ? Il valait mieux éviter de tenter sa chance…
- Oui, Ta Seigneurie ?
- V… Je sais que c’est ta nuit de repos, mais j’ai un service à te demander.

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Chapitre 1: Not my business! :: Commentaires

clochinette
Re: Chapitre 1: Not my business!
Message Mer 20 Fév - 23:35 par clochinette
Sayé je suis accro !!!!
j'adore !
merci !
auxanya
Re: Chapitre 1: Not my business!
Message Dim 24 Fév - 18:35 par auxanya
Merci , super La suite ! la suite !
avatar
Re: Chapitre 1: Not my business!
Message Dim 24 Fév - 18:47 par peg
cheers encoreeeeeeeeeeeee
Re: Chapitre 1: Not my business!
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Chapitre 1: Not my business!

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