Chapitre 15

Payne

Je me réveille et me sens comme enveloppé au … paradis. Ses bras forts me maintiennent contre lui, nos deux corps complètement nus l’un contre l’autre. Mes yeux s’ouvrent doucement et ses lèvres trouvent les miennes sans plus tarder.
- Hey bonjour princesse.
Je souris et lui répond un bonjour la voix encore ensommeillée.
- c’est sympa de ta part de te joindre à moi.
Je me rassois et lui demande ce qu’il entend par là. Il rigole et il me dit que ça fait quasiment 24 heures que je me suis endormie.
- Quoi ? Z, je ne dors pas autant habituellement. Qu’est ce qui se passe ? Je n’ai pas aussi bien dormis depuis…
Et bien depuis que Wrath m’a ramener de ce côté blessée. Je ne parvenais pas à atteindre les progrès que Jane espérait pour mon rétablissement et il a été décidé que je devais me nourrir sans plus attendre. C’est ce qui me fit trembler alors. Le désir que j’aie ressenti la nuit passée à vouloir me nourrir sur Z. Mon visage doit trahir mes pensées car Z me regarde fixement et me dis « tu as besoin de te nourrir ». Je rougis et détourne mon regard. Ses doigts s’empare de mon menton et me relève le visage de façon à ce que nos regards se croisent.
- Ce n’est pas quelque chose dont tu dois avoir honte Payne. C’est un besoin que nous ressentons tous de ce côté.
Ce n’est pas le fait de devoir me nourrir qui est embarrassant, mais le fait que la seule personne qui m’est offert sa veine jusqu’alors est … Qhuinn. Et maintenant le désir que je ressens au sortir de mes ébats avec lui et de me nourrir à sa propre veine et aucune autre.
- Z la nuit dernière pendant que nous… Un étrange désir s’est emparé de moi. Mais en me nourrissant sur Qhuinn je n’ai jamais ressenti un tel désir. Je ne comprends pas ce qui m’arrive.
Z grogne, il grogne en me regardant donc je décide de m’éloigner de lui.
- Tu ne vas plus te nourrir sur Qhuinn désormais, me dit-il d’un ton autoritaire.
- Quoi ? Pourquoi ? Je suis totalement confuse.
- Viens ici.
En disant cela, il accompagne le geste à la parole en se saisissant de mon corps nu et en le faisant passer sous le sien, une telle ferveur animale dans le regard, je fonds. Sa bouche attaque la mienne sans plus attendre et délibérément il me place contre son érection. « Z… » Je murmure, tout en reposant mes lèvres contre les siennes. Il prend mon visage entre ses mains et place ma bouche contre son cou. Je peux sentir mes crocs s’allonger tandis qu’il vient en moi d’une seule poussée. Il me dit de me nourrir de lui, donc je lui prends le poignet. Il reprend son poignet murmure un « non, ici » et repose ma bouche contre son cou. Mes crocs s’allongent plus encore, et je le mords. Et c’est l’extase totale. Je sens son sang dans ma bouche, son érection aller et venir en moi, il est partout et je suis surmonter par toutes ces sensations. Le gout de son sang est incroyable, tellement meilleur que celui de Qhuinn. C’est comme s’il était plus riche, plus nourrissant, plus pur. En y repensant Qhuinn n’est pas un frère, simplement un guerrier en formation, peut être est-ce qui fait la différence. Je n’en suis pas sure, mais je suis certaine que je veux désormais me nourrir uniquement du sang de Z. Je me laisse aller à boire goulument tandis qu’il me pilonne, je gémis sous ces sensations exquises. Je lèche les entailles pour les refermer ensuite et lui retenant mes hanches fait tout ce qu’il désire de moi. Je l’entraine avec moi dans ma chute, n’ayant plus aucun moyen de me retenir.
Evidemment je me sens rassasiée et plus forte après avoir bu sons sang. Je me penche en arrière légèrement, mes bras appuyant eux-mêmes sur mes cuisses pour me retenir. Dans cette position tandis qu’il me pilonne son corps frotte inlassablement mon clitoris, et ses mains sur mes hanches intiment un tempo rapide, je ressens chacun de ses coups de rein, je n’étais plus très loin de l’orgasme. Je m’entends laisser échapper un cri tandis que tout mon corps se raidit, puis mes muscles se relâchent et convulsent autour de lui, l’absorbant de toute sa longueur. Il entre et sors en moi encore quelque fois et se laisse enfin aller en criant mon nom.
Je m’effondre sur lui, nos deux corps toujours joints ensembles. Je dépose mon menton contre sa poitrine puis je le regarde tendrement.
- Wow, c’est comme ça que ça doit être en se nourrissant ?
Z me regarde en gloussant et me réponds qu’effectivement ça devait ressembler à quelque chose comme ça.
- Et bien, quand pouvons-nous recommencer ? je glousse à mon tour.
Z nous fait rouler, de façon à ce que je me retrouve sous lui, tout en nous maintenant connecté tout en me regardant droit dans les yeux et en écartant les mèches vagabondes de devant mon visage.
- Z qu’est ce qu’il se passe ? Oh merde, je t’ai fait mal ? Je suis terriblement désolée… Je ne le referais plus jamais… Je…
Il m’intime le silence en déposant un léger baiser sur mes lèvres.
- Shh… Je suis juste en train de te contempler. Tu ne m’as pas fait mal du tout.
Et nous en restons là… nous regardants simplement l’un l’autre… j’ai tellement envie de savoir ce qu’il pense à cet instant !

Zsadist

Je regarde profondément dans les yeux de Payne. Tout ce que je peux y voir c’est une passion transcendante, et un désir de me protéger. La passion que ressens cette femelle envers moi et évidente dans chacun de ses gestes. Durant toute la journée je reste avec elle dans sa chambre, entre sommeil et éveil, la regardant dès que je le pouvais. Ça ne me stupéfait pas que personne dans la demeure ne soit parti nous chercher, au contraire, tout le monde se fiche de ce que je peux bien faire de mon temps libre tant que je ne m’attire pas des ennuis.
Je me surprends à penser à la tendresse qu’elle met dans ses baisers, je souris en pensant au petit gémissement qu’elle pousse quand elle est enfouie profondément dans son sommeil, et je suis stupéfait de ne pas me lasser une seule seconde de la regarder. Je ne voudrais être nulle part ailleurs, je suis trop bien à ce moment précis. La colère et mes instincts naturels ayant été abandonnés sur le pas de la porte. Je n’ai pas mangé de nourriture depuis plus de 24h mais ça me convient.
Je brosse ses cheveux en arrière et me saisis tendrement de son visage, la rapprochant encore plus de moi. Je baisse la tête et l’embrasse tendrement. L’embrasser est le sentiment le plus envoutant et le plus utile que j’ai ressenti depuis une éternité. Tuer des lessers m’était le plus utile pour ne pas sombrer avant, mais désormais les choses ont changé. Jai changé, Payne m’a fait changer. Je ne peux pas partir. Je ne peux me résoudre à quitter sa proximité pour affronter mes taches quotidiennes.
J’approfondis encore mon baiser tandis que je suis confortablement installé entre ses jambes, ses jambes qui m’entouraient la taille il n’y a de cela que quelques instants. Je me surprends à être prêt pour elle à nouveau. Je n’ai pas envie que ce moment prenne fin. J’ai envie d’être en elle pour le restant de mes jours. Qui se soucie des choses insouciantes de la vie quand il se trouve avec une telle femelle capable de réchauffer son lit, son corps, … et même son cœur. Je me demande si c’est ce que mes frères ressentent pour leur shellane, et me prend à pensé que c’est peut être pour cette raison qu’il ne se presse pas pour être en rotation.
Je mets fin au baiser et plonge une fois de plus dans son regard de diamant. Mes mains sont encore de chaque côté de son magnifique visage. Je m’enfouis en elle lentement, savourant ce plaisir grisant. Ses yeux s’illuminent comme je suis entièrement en elle. Ses yeux qui me pousseraient à genou, me regardent avec… admiration ? Soif ? Envie ? Je ne saurais le dire. Elle est responsable de mes actions et empêche le monde de s’arrêter de tourner, empêche les murs de s’effondrer.
Je bouge en et hors d’elle lentement. Surpassé par le sentiment d’être en elle tout en la regardant dans les yeux. Ses mains s’avancent et se pose sur moi, je frissonne sous ce contact. Ses doigts courent de haut en bas le long de mon corps et je me perds dans cette sensation exquise. Je m’efforce toutefois de garder l’ambiance sensuelle, en gardant un rythme lent. Je grogne à son contact, appuie tout le poids de mon corps sur un bras tandis que l’autre descend le long de son corps. De léger contact juste du bout des doigts dans le but de la faire frissonner à son tour. J’ai envie qu’elle ressente tout ce qu’elle me fait ressentir. J’ai besoin de savoir que je suis à l’origine des mêmes sensations qu’elle provoque en moi.
Je suis déjà prêt à m’abandonner à elle. Je me rapproche encore et encore de la limite. Je commence à me coller plus contre elle. L’observant convulser à mes contacts tout en étant en elle me fait sourire. Je baisse la tête et l’embrasse à nouveau. Le baiser est électrique. Je recherche et savoure chaque saveur, toucher, et lui présente ma gourmandise en m’emparant sans cesse de sa bouche. Je gronde contre ses lèvres en m’enfonçant d’avantage en elle.
Nous interrompons notre baiser et je croise à nouveau son regard me sentant si près de l’explosion. Je mets mes bras derrière ses épaules pour m’assurer que nous soyons aussi près que possible physiquement.
- Jouis avec moi Payne.
Je me déplace et m’enfonce en elle tandis que l’envie de la marquer de tout mon corps surgit dans mon esprit. Je bouge plus encore en la sentant trembler et convulser autour de moi. La regarder d’abandonner à l’orgasme provoque un énorme choc dans ma poitrine. Je suis précédé par le sentiment que je viens de me donner entièrement et irrévocablement à elle. Je gronde et pose mon front contre son épaule tandis que je me déverse en elle de tout ce que je peux lui donner. Je me redresse ressentant le besoin de voir son visage en m’abandonnant à elle. Je regarde dans ses yeux, complètement attiré vers elle.


Elle est entièrement mienne et ne va s’en aller nulle part. Je ne la laisserai plus jamais partir. Je l’embrasse ouvertement acceptant ce sentiment de lui appartenir, pour la première fois depuis une éternité je suis vraiment heureux. Je sens soudain quelque chose dans l’air. Comme une eau de Cologne masculine, mais l’odeur s’en va aussi rapidement qu’elle n’est venue. J’interromps mon baiser et m’effondre à son côté, la tenant contre moi, la gardant à l’abri de mes bras.
Ecartant délicatement les cheveux de devant son visage, je baisse la tête et murmure contre son oreille.
- Je suis de permanence ce soir. Tu peux venir dans ma chambre pendant la journée. Mais il faut que tu sois discrète.
Je m’éloigne ensuite d’elle. Je réunis toutes mes forces pour ne pas rester et pouvoir m’éloigner d’elle, au lieu de rester ici, dans ce lit pour le reste de la journée. Je l’embrasse sur le front et me dirige vers ma chambre pour pouvoir me préparer à sortir.