Chapitre 5 :En revenant à lui, Butch se demanda où était passé V. En effet, ce n’était pas son coloc qui le couchait dans son lit mais Hollywood. Le frère le regarda avec pitié quand il lui demanda où se trouvait V.
- Mon frère, je ne sais pas ce que tu lui as fait mais ça lui a tellement foutu la rage qu’il s’est barré au Commodore dès que je suis apparu pour prendre la relève. Ce qui croit moi n’était pas mon but, j’aurais préféré continuer à ignorer ce qui se trouve entre tes jambes Cop.
- Quoi ? Attends il m’a lâché pour une putain de soumise ?
- Euh … Vu son humeur et pour supporter sa haine ce soir je pencherais plutôt pour un mâle. Et je peux te dire qu’il va prendre chère.
Le flic se mit à grogner sur Hollywood et fut lui-même surpris par la véhémence de sa réaction et surtout par l’odeur qui se diffusa dans la chambre. Godzilla pris un air halluciné.
- Mon frère tu es dans une merde noire. Tu empeste le mâle dédié et ce n’est pas pour la femelle qui partage ton lit.
- Hey dents blanche ferme ta gueule au lieu de dire des conneries. C’est parce que j’ai hâte que ma shellane arrive et maintenant va rejoindre la tienne.
- Ecoutes mon frère, je ne suis pas le mieux placé pour te dire quoi faire et te critiquer sur l’option autruche que tu as prise…
- Autruche ?
- Ouai tout à l’heure tu avais le cul par terre et maintenant c’est la tête que tu as dans le sable fait gaffe Cop la prochaine fois c’est la tête que tu auras dans le cul.
Rhage se tapa un fou rire tonitruant qui amena sa mary à le retrouver de l’autre bout du manoir.
- Rhage tu es la ?
- Oui ma mary je suis là, écoutes faut que je passe faire mon rapport à Kolher vu que V ne sera pas en état tu viens bien mettre du plomb dans cette tête ? C’est ta spécialité mon cœur !
Et Hollywood sortit de la chambre en laissant faire le miracle Mary pour le bien de ses deux frères.
- Butch que se passe-t-il ? Pour que mon Hellren me demande d’intervenir c’est que ça à un rapport avec V et vu la fragrance que tu sens je suppose que tu as enfin ouvert les yeux sur tes sentiments.
- De quoi tu parles Mary ?
- Ecoutes Butch j’ai un sens de l’observation qui est plutôt bien développé et surtout quoi que tu me dises sache que ni tes frères ni ma commère de Hellren n’en saura rien.
- Je ne vois pas ce que je peux te dire Mary. Oui ces derniers temps je pense tout le temps à V mais c’est surement le stress d’avant union…
- Même toi tu n’y crois pas.
- Mais que veux-tu que je fasse ? Que je plaque Marissa quelques jours avant la cérémonie d’union ?
- Je voudrais que tu fasses ce que tu veux tant que tu penses à toi pour une fois. Tu te sacrifie pour la bonheur de Marissa ce qui est tout à ton honneur mais tu te fais souffrir…
- Je suis heureux…
- … Et pas la même occasion tu rends V malheureux. Tu aurais dû le voir quand toi et Marissa avez annoncés que vous alliez vous unir. Il est passé pour une séance et je peux te dire que depuis le mâle à le regard étend je vois la mort dans ses yeux Butch.
- Tu…
- Non c’est à toi de voir maintenant mais tu dois faire ses choix en connaissance de cause. Je te laisse je vais voir mon Hellren. Fais attention à V malgré ce que peuvent en dire les autres c’est un mâle de valeur et je l’apprécie beaucoup, tout comme mon Hellren.
- Mary ? Butch ? Ça va ?
- Marissa ma puce oui ne t’en fait pas je suis juste fatiguée.
- Je vous laisse et Butch ? Penses à ce que je t’ai dit.
- Merci Mary.
Marissa s’approcha de son Hellren et sentit une odeur de fragrance de mâle dédié elle le regarda dans les yeux. Les larmes roulaient le long de ses joues.
- Butch comme le roi te donne un jour de congé j’aimerais te parler de quelque chose demain s’il te plaît quelque chose de très important. Surtout qu’au vu de l’odeur qui embaume la pièce tu t’es dédié à moi. Je t’aime tellement mon Hellren.
Butch était tellement fatigué qu’il ne put rien lui répondre. Mais il s’en voulait tellement de ne rien pouvoir lui dire de suite car il savait que le lendemain soir il lui briserait le cœur en lui avouant aimer V et ferait le plus gros coup de poker de sa vie en avouant au mâle qu’il était raide dingue amoureux de lui.