Remontant le bâtiment de plusieurs étages, tenant sa main, j’ai dit nerveusement : « cet endroit est génial ». Il m’a regardé succinctement tout en m’adressant un clin d’œil, tout en ayant serré ma main un peu plus fort. Arrivée devant l’entrée, le portier m’ouvre la portière et m’aide à sortir de la Porsche. Il est a mon côté en un instant, sa main dans le bas de mon dos tandis que le portier ouvre la porte. « Pouvons-nous ? » et il m’embrasse sur le haut du crâne.
Nous prenons l’ascenseur jusqu’à notre appartement. Ses yeux et les miens se croisent, et je sais que nous pensons exactement à la même chose. Il sourit d’un air satisfait. La porte s’ouvre et dans le vestibule se trouve notre agent immobilier.
- Mr Zsadist, Mme Payne, c’est un plaisir de vous revoir. Cet appartement à tous les aménagements que vous aviez demandez et viens très récemment d’être mis sur le marché. Il est l’un des deux seuls appartements de grand standing de cet immeuble. Dit-il tout en refermant la porte.
Z est en train de regarder partout autour de lui, comme s’il cherchait quelque chose. Je capte une faible odeur de parfum, mais décide de l’ignorer. Comme nous marchons à l’intérieur, je me rends compte que l’endroit est magnifique. J’étais à peine entrée dans la cuisine quand Z murmura à mon oreille :
- Princesse, ceci est l’appartement de Rhev ce qui veut dire que le deuxième appartement luxueux de cet immeuble appartient à ton frère.
Je me retourne vers lui, et le regarde fixement, choquée :
- Co… Comment le sais-tu ? Je lui demande.
Il pointe son doigt, vers le mur où un portrait d’Elhena qu’a fait Rhev est accroché.
- Et merde !
C’est tout ce que je peux dire, je lui tourne alors le dos. Nous gloussons tous les deux.
- Ce qui explique le parfum que j’ai distingué dans le vestibule.
Z me regarde d’un air satisfait à nouveau, puis s’en va parler à l’agent immobilier.

Le jour suivant nous allons visiter un autre appartement qui se trouve en ville. Nous prenons l’ascenseur avec le conseiller immobilier qui nous explique que cet appartement ci occupe tout l’étage, et que donc il n’y a pas de voisins. Z et moi nous regardons et sourions à cette pensée. L’ascenseur s’ouvre directement dans l’appartement, dans ce qui semble être un vestibule. Immédiatement sur la droite il y a un bureau : avec du parquet, des bibliothèques atteignant le plafond et une cheminée à gaz. En contrebas du hall on peut apercevoir une moitié de la baignoire, et ensuite plus loin l’espace s’ouvre sur la cuisine et la pièce à vivre. Le mur du fond est également fait de parquet avec une grande fenêtre qui grimpe jusqu’au plafond, offrant une vue incroyable de la ville en dessous.
Nous allons dans la cuisine, qui compte des appareils électroménagers parmi les plus sophistiqués, et un ilot central assez grand pour accueillir quatre tabourets de bars. L’ensemble est très moderne. Comme nous marchons devant les fenêtres, j’indique une zone dans le coin et m’exprime : « un piano trouverait bien sa place ici ». Z se retourne vers moi et approuve d’un signe de tête, puis ils ouvrent deux portes fenêtres qui aboutissent en réalité sur un balcon privé.
- Princesse vient dehors.
Et il me tend sa main. Je l’attrape et le suis à l’extérieure, la vue est à couper le souffle. Le balcon est très large et parfait pour accueillir des chaises longues et un barbecue. « Wow » est tout ce que j’arrive à dire, Z prend soudain mon visage entre ses mains et penche lentement la tête pour déposer un tendre baiser sur mes lèvres : « Wow, tu as raison ».
En opposition de la cuisine, contre le mur, se trouve ce qui ressemble à un escalier flottant et aux delà de ceux-ci, ce qui semble être un autre vestibule. L’agent immobilier nous appel dans le vestibule. Il nous explique que cet appartement compte deux salles de bains, la chambre de maître, et le salon en haut, et au bout de ce deuxième vestibule la chambre. Marchant dans la chambre, Z et moi nous regardons l’un l’autre simultanément, en pensant que c’est parfait. La chambre est vraiment spacieuse et s’ouvre vers une modeste salle d’eau avec à l’intérieure une énorme douche. L’autre partie de la chambre est flanqué du même parquet que dans le bureau. Z hausse un sourcil en regardant les fenêtres immenses et je lui dis aussitôt que nous pourrons y mettre des rideaux.
L’étage du haut est entièrement occupé par la chambre de maître, avec une énorme zone qui n’est autre qu’un dressing. Un cabinet énorme, et une encore plus absolument énorme salle de bain complète le tableau, avec un bain à remous et deux douches séparées par une vitre. Il y a également un balconnet, c’est parfait.
Comme nous faisons le chemin inverse, Z me prend la main et le conseiller immobilier nous laisse seuls. Je le regarde dans les yeux et lui sourit.
- C’est plutôt parfait tu ne trouves pas ?
Il acquiesce d’un mouvement de tête et m’embrasse sur le front. Il dit à l’agent immobilier que nous reprendrons contact avec lui et s’empresse de me conduire vers l’ascenseur.
- Z qu’est ce que tu fais ? Qu’en est-il de …
Il ne me laisse pas la moindre chance de terminer ma phrase. Comme les portes de l’ascenseur se referment sur nous, sa bouche s’empare de la mienne. Quand il se redresse enfin je suis à bout de souffle, il me regarde et me dit alors :
- J’ai envie de toi…. Maintenant.