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 Chapitre n°18

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Mlle T

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20022013
MessageChapitre n°18

Chapitre 18

Payne


Après avoir définitivement acheté la maison je me suis soudain sentie anxieuse à l’idée d’y emménagé, Z s’est moqué de moi en me comparant à une enfant face à un magasin de bonbons. Je ne sais pas exactement de quoi il veut parler, mais je pense en avoir une bonne idée. Nous faisons les boutiques tous les deux dans le but d’acheter tout ce dont nous pourrons avoir besoin…des assiettes et des verres, pots en tout genre et casseroles, des draps et des serviettes, et bien sur un énorme écran plat, un ordinateur, un canapé des chaises et une table. Nous avons acheté un lit King size pour la chambre principale, et un lit moins encombrant pour « la salle de jeux ». Z avait décidé que la salle de jeu serait son projet personnel et que je devais me charger du bureau. Le reste nous nous en occupons tous les deux ensembles. Les achats nous on paru interminable et ô combien ennuyeux, mais nous avons apprécié passer du temps rien que tous les deux, sans devoir regarder derrière nous sans arrêt si quelqu’un nous surveillait, marchant en se tenant la main nous avons échangé quelques baisers. J’ai trouvé ça amusant de mettre en place les choses pour notre « endroit rien qu’à nous »… que nous décorons avec les choses que nous et nous seuls aimons. Nous avons constaté que sur beaucoup de points nous avons des goûts semblables… beaucoup de noir, beaucoup de cuir.
Durant nos séances de shopping nous sommes passé devant bon nombre de boutiques de vêtements, et je me suis prise à penser qu’il me faudrait des tenues autres que d’entrainement pour vivre en ville. Z a été planifié pour une semaine de rotation avec Butch, donc j’ai décidé de demander à la shellane de Butch, Marissa de venir faire du shopping avec moi. Et bien entendu, elle a sauté sur l’occasion. Après une nuit épuisante de shopping nous décidons de nous arrêter dans un Starbucks pour prendre un café. Ce fut agréable mais tout au long de la soirée j’ai eu peur qu’elle ne me pose des questions sur mon pyrocant. Elle m’a demandé ce qui se passe… elle a dit que je semblais si heureuse et joyeuse en faisant les courses pour mon nouveau départ. Je savais cependant qu’elle finirait par en venir au fait, et c’est un peu pour cela que j’ai eu envie de partir en excursion avec elle. Je savais qu’à la minute où je lui dirais que je désirais quitter le manoir tous les habitants seraient mis au courant. Je me suis contenté de lui répondre que je décidais d’emménager dans mon propre appartement en ville pour avoir ma propre expérience de la vie de ce côté. L’étincelle grandissante dans ses yeux m’a un peu choquée je dois l’avouer. La nuit suivante elle a décidé de m’emmener faire un tour chez Victoria’s Secret. Je n’avais aucune idée de ce que pouvais bien être ce secret, mais en réalité ce n’était qu’un étalage de tissus et de satin. Elle m’a ensuite emmené dans un spa. Elle m’explique que les hommes aiment que nous prenions soin de nous. Je ne sais pas où elle voulait en venir exactement, mais la douleur que j’ai ressenti au spa était plus horrible que tout ce que Z pourrait m’infliger. Je me dis que rien ne peux être pire que ce que je viens de vivre, mais d’un autre côté je voulais que ma première nuit à l’appartement avec Z soit mémorable.
J’essayais de garder mes distances le plus possible avec Z jusqu’à ce moment. En lui disant que ça ne rendrait les choses que plus extraordinaires la semaine prochaine, dans notre nouvel appartement, seuls tous les deux. Il était maintenant temps d’en informer Wrath,… et mon frère, Vishous. Wrath semblant être le plus facile des deux à convaincre, j’ai décidé avec Z de ce que je pourrais bien lui dire et bien que je sois extrêmement nerveuse à l’idée de faire face au roi pour une telle demande, Z m’a rassuré que le prix à obtenir en valait la peine.
Wrath ouvre la porte de son bureau juste après que j’ai toqué à la porte.
- Payne, mon amie comment vas-tu ? Ça fait longtemps que nous n’avons pas passé de temps ensemble. Je te manque ?
Je le regarde, j’acquiesce et réponds :
- Bien sur que tu me manques, mais je ne suis pas resté en reste car je continue à m’entrainer. Effectivement ce n’est pas pareil que de m’entrainer avec toi, mais je fais des progrès.
Il m’indique l’entrée de son bureau et me propose de m’assoir sur le canapé. Ce que je fis.
- Ah effectivement, seul tu n’attendras jamais mon niveau d’expérience.
Nous rions tous les deux. Tout en s’asseyant derrière son bureau, il dit :
- Quelque chose me dit que tu n’es pas venu me voir uniquement pour parler entrainement.
J’affiche un faible sourire.
- Non mon roi. En vérité il n’est pas question d’entrainement. J’ai une requête.
Wrath pose croises ses deux énormes bras sur son bureau et me demande de quoi il en retourne. J’inspire un bon coup et laisse tout sortir, effrayé j’ai peur de me perdre en plein milieu de ma requête.
- Wrath j’apprécie vraiment le fait d’habiter avec vous tous ici au manoir. Me servir du centre d’entrainement quand j’en ai envie, rencontrer la confrérie dans son entier ainsi que leurs shellanes, et même les doggens. Tu ne peux savoir à quel point je te suis reconnaissante de m’avoir sauvé et amené ici. Mais en vérité, il y a tellement de choses de ce côté dont j’aimerais vivre m’expérience. Je comprends pourquoi tu ne me donnes pas la permission de sortir et combattre aux côtés des frères, mais ce n’est pas ce dont il est question. C’est à propos de moi… voulant de nouvelle expérience… voulant vivre.

Le roi enlève ses lunettes pour se frotter les yeux et je l’entends respirer un bon coup. Je me permets de continuer.
- Wrath ce que j’aimerais c’est avoir mon propre appartement en ville. Je continuerais de venir m’entrainer ici avec les Frères et je continuerais de venir manger au premier repas la plupart du temps.
Wrath remet ses lunettes, se laisse tomber dans le fond de son trône et pose ses bottes sur le bureau.
- Payne, je suis ton ghardien. Comment pourrais-je veiller sur toi si tu ne vis plus au manoir ?
Je m’attendais à cette réponse, donc j’enchaine rapidement.
- Wrath je serais ici à m’entrainer tous les jours, et je promets de rester aussi pour les repas. Et si ça te ferait te sentir mieux tu pourrais venir à ma rencontre… je ne sais pas… disons une fois par semaine. Comme pour un rapport.
Wrath prend une longue inspiration, et j’essaye de jauger sa réaction. Toutefois il est indéchiffrable. Il se relève et vient se poster devant le bureau, s’appuyant contre celui-ci, juste devant moi.
- Payne, je comprends. Et j’accèderais à ta requête… sous les conditions que tu as toi-même mentionnées : tu viendras t’entrainer avec les Frères, tu assisteras au premier repas au moins une fois par semaine, et bien sur j’espère que je te verrais plus souvent, et tu viens me faire ton rapport au moins une fois par semaine en personne, sinon je me rendrais à ton appartement et te botterais le cul moi-même.
Je me lève d’un bon du canapé et entoure sa nuque de mes bras.
- Wrath… tu es…
Ma voix se brise et ne parviens pas à se frayer un chemin hors de ma gorge. Je sens que mes yeux sont chargés de larmes quand Wrath me prend dans ses bras en retour.
- Payne tu n’as pas besoin de me remercier. Je veux que tu sois heureuse de ce côté.
Nous nous éloignons l’un de l’autre, il secoue la tête et dit :
- Mais toi, tu es celle qui va devoir en informer ton jumeau. Je ne veux pas me retrouver au milieu de ça.
J’ai ri et ait levé mon poing comme nous le faisons toujours tous les deux. Il heurte mon poing en retour et je lui murmure un merci. Il me demande ensuite quand je compte m’en aller et je lui réponds aussi vite que je le pourrais. Il a ri, me conseillant d’être prudente et de m’amuser. Je marche tranquillement hors de son bureau et me rend machinalement vers la chambre de Z pour lui annoncer la bonne nouvelle.
La soirée suivante je suis en chemin pour me rendre à la Piaule. Là où Marissa et Butch vivent avec V et Jane, toutefois Marissa m’a fait la promesse de ne rien dire à personne avant que les choses soient assurées avec le roi, et surtout jusqu’à ce que la chance de parler à V se présente à moi. V est en train de regarder la chaine des sports lorsque je fais mon entrée. Je suis heureuse de voir Jane s’afférer en cuisine. Je suis sure qu’elle sera d’une bonne aide pour m’aider à calmer V.
- Hey mon frère.
- Hey ma sœur. Ça fait plaisir de te voir.
Il tapote le canapé à côté de lui.
- Viens assieds toi, et regardons à quel point les Sox vont mettre les Indians dans la merde ce soir !
- En vérité V, il faut que je te parle.
Il appuie sur le bouton « mute » de la télécommande, et se met à dire immédiatement :
- Qu’est ce qui s’est passé ? Qu’est ce qui ne va pas ?
Je lance un regard à Jane, celle-ci me comprend et viens prendre place sur un des fauteuils faisant face au canapé.
- Rien. Reste calme V. Je déménage en dehors du manoir. J’ai découvert cet appartement somptueux en ville…
Je n’ai même pas le temps de terminer ma phrase. Il a sauté du canapé se retrouvant debout en me demandant le pourquoi du comment.
- Quoi ? Mais bordel de merde pourquoi faire une chose pareille ?
Heureusement Jane intervient.
- Vishous assieds toi et laisse ta sœur s’expliquer.
Il inspire bruyamment, regarde Jane dans les yeux et se rassoit.
- Vishous écoute premièrement tu sais que je suis capable de prendre soin de moi.
Quand il commence à vouloir râler de nouveau, j’interviens :
- Ta gueule, laisse moi finir !
Et j’entre dans les mêmes explications que j’ai fournies à Wrath. Jane bondit pratiquement de son fauteuil d’expectative. Après une très, très longue pause, V laisse échapper un gros soupir.
- Et bien tu seras toujours ici pour t’entrainer. Je te verrais encore au premier repas…
Je lui souris.
- Tu as l’air heureuse.
- Oui V… je sens que ça va être grandiose.
Alors il m’a pris dans ses bras me serrant contre lui, éloignant sa main gantée bien que ce ne soit pas nécessaire.
- Promets-moi de m’appeler à n’importe quel moment si tu as besoin de quelque chose.
Je dépose un baiser sur sa joue.
- Tu seras la première personne que j’appellerai.
Jane se rapproche enfin et me prend dans ses bras à son tour une fois que je me suis relevée.
- Quand pourrons venir te voir et visiter ton nouveau chez toi ?
- Laisser moi d’abord régler et venir à bout de tout ce qu’il y a à faire par moi-même. Toutefois je vous promets que ça sera pour bientôt.
Vishous se lève à son tour, et dit :
- Je t’aime petite sœur.
- Vishous ce n’est pas un adieu… et moi aussi je t’aime grand frère.
Je sors ensuite de la Piaule, une fois dehors je respire un bon coup, reprenant ma respiration alors que je ne savais pas que je la retenais ; je ne pensais pas que ça se passerait aussi bien. Une fois encore, je me retrouve en train de courir pour annoncer la nouvelle à Z. Et avec ça, ma nouvelle vie est sur le point de commencer.

Zsadist


Le jour suivant tandis que Payne se détendait en passant du temps avec les shellanes, je m’attelais à la salle de jeu. Il y a beaucoup d’idées que j’aimerais appliquer. Je savais qu’il nous faudrait deux chambres différentes. L’espace chambre/salle de jeu dans l’appartement est assez grand pour en faire deux chambres différentes. Donc, pendant que Payne fait du shopping, j’ai fait installer un mécanisme humain permettant de faire apparaitre une pièce dans une autre, juste un mur et une porte séparant les deux espaces. La première chambre sera la chambre la plus soft, elle comporte le lit King size et une table en cuir suédoise avec seulement quelques courroies si nécessaire. Cette pièce allait être d’une couleur un peu plus subtile que l’autre, je n’en suis pas sure encore, mais une couleur moins dramatique que celle de l’autre chambre. Cette pièce sera celle qui préparera Payne avant le passage à la deuxième chambre.
La deuxième chambre sera là où nous nous laisserons aller pleinement. Il y aura une croix au milieu de la pièce, la première chose qui sera visible en entrant. Il y aurait une autre table plus dure, en cuir et avec plus de courroies que celle de la première chambre, et bien sur d’autre chose pour gagner son entière confiance en moi. Ceci étant tous les trucs normaux pour une chambre dominant/soumise d’après les recherches que j’ai faites.
Beaucoup de couples ont des salles de jeux comme celle là. D’autres qui n’explorent qu’en surface ce domaine ne sont pas allé jusqu’à ce stade, mais je pense que Payne appréciera vraiment chaque moment passé dans cette pièce. Je sais qu’il faut que je lui parle plus avant de ce domaine avant même que nous mettions les pieds dans cette salle, mais au moins tout sera prêt avant la fin de la semaine. Je commence à me rendre compte que ce style de vie est quelque chose dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence, enfin pour moi. Pour Payne et moi ce n’est juste le commencement, donc il faut que nous prenions les choses lentement.
Les peintres devraient venir demain pour commencer à peindre les murs, puis le lendemain, ils se sont arrangés pour terminer au plus vite comme je leur ai promis de leur fournir tous les matériaux nécessaires. Tout serait terminé avant même que Payne mette un pied dans cet appartement. Je m’assurerais de garder porte et fenêtre fermé tout le temps pour l’empêcher de venir jeter un coup d’œil. Je n’ai pas envie qu’elle tombe sur les arrangements que j’y ai fait sans pouvoir lui donner d’indications, je ne veux pas qu’elle prenne peur.
La semaine touche à sa fin et je suis prêt à accueillir Payne dans son nouvel appartement, tous est terminé. J’ai 3 jours de repos que je compte bien passer ici avec elle. Je ne peux plus attendre. J’ai hâte de découvrir sa réaction face à l’aménagement de l’appartement et nos nouvelles installations, envie de savoir si les meubles et autres sont disposés de la manière dont elle en a envie. Je me dématérialise devant l’appartement avant Payne. J’ai déjà ramené tous les vêtements dont j’aurais besoin, et même mes vêtements et quelques armes au cas où elle voudrait aller se balader en ville, je veux être paré à toute éventualité sans avoir besoin de repasser par le manoir.
J’entends le ding significatif de l’ascenseur et sors de notre foyer pour voir Payne marché dans ma direction une valise, pleine des vêtements qu’elle avait au manoir, à la main. Je lui prends la valise et dépose un baiser avide sur ses lèvres. Inutile de vouloir la laisser en dehors de ma portée, ça fait trop longtemps que nous avons été séparés. En effet elle était occupée à faire du shopping, et j’étais moi-même occupé avec la salle de jeux. J’interromps le baiser et pose mon front contre le sien le temps de reprendre mon souffle.
- Bienvenue à la maison Princesse.
Lui dis-je en l’embrassant sur le front et en s’emparant de sa main pour la conduire vers la chambre principal afin qu’elle range ses affaires dans le placard.
- Ça fait du bien d’être chez soi.
Elle me sourit tandis que nous continuons notre ascension vers la chambre. Je jette son sac dans la chambre, passe mes bras autour de son corps et l’embrasse à nouveau. Cette fois ci je prends mon temps m’assurant de stimuler chaque terminaison nerveuse de sa bouche. Je tiens sa tête contre la mienne, lui montrant le sentiment de frustration que m’a causé son absence. Elle gémit sous l’assaut de ma langue et je prends ça comme une permission de continuer.
Je me sens beaucoup plus calme ici en sa présence que je ne l’ai jamais été au manoir. Elle peut être enfin elle-même et je n’ai pas besoin de m’inquiéter d’être interrompu. Nous nous rapprochons encore plus l’un de l’autre, gémissant tandis que nos deux corps se moulent l’un à l’autre en un parfait accord. Je recule un peu et reprends mon souffle.
Mes mains se dirigent instinctivement vers l’ourlet de sin t-shirt que je saisis pour le faire passer au dessus de sa tête. Ses cheveux retombent autour de ses épaules, et je tombe des nues en voyant le soutien gorge qu’elle porte fièrement. C’est une espèce de lacet noir avec un fond rouge en arrière plan. Je gronde face à cette vue et devient immédiatement dur.
- Tu as acheté ça pendant une de tes séances de shopping ?
Dis-je en désignant du doigt la bretelle de son soutien gorge et en laissant retomber ma main sur son bras. Elle me regarde dans les yeux tout en mordillant sa lèvre inférieure. Je vois poindre un petit bout de ses crocs entre ses lèvres et je suis aussitôt submergé par le besoin de prendre sa veine. Mes crocs s’allongent et je deviens haletant. Elle incline la tête ne remarquant pas mon inconfort.
- Est-ce que ça te plait ? me demande-t-elle timidement.
Je saisis sa taille pour la maintenir contre moi, j’essaye de me retenir et de ne pas laisser ma part animal prendre le dessus. Mais j’avoue qu’il m’est difficile de me retenir. J’avais négligemment oublié de me nourrir cette semaine. Avec toute l’excitation du déménagement et de l’installation de sa salle de jeux, je suis passé outre des choses essentielles comme me reposer ou me nourrir. Je vois les yeux gris de Payne s’agrandir tandis qu’elle tente de déchiffrer mes émotions, elle sait que quelque chose ne va pas.
- Est-ce que tu vas bien ?
Me demande-t-elle une lueur d’inquiétude dans la voix. Je baisse le regard et incline légèrement la tête.
- Oui je vais bien. C’est juste que tu es si…
Je la regarde et ne peux m’empêcher de contempler son incroyable beauté. Je sens son odeur et je suis frappé par une seconde vague de soif de sang. « Putain ! », j’essaye de prendre une grande inspiration mais ma gorge est si sèche.
- Je suis désolé… j’ai… J’ai besoin de me nourrir.
Je me maudis de devoir lui infliger ce genre de scène. Ceci devait être une longue nuit de sexe où nous n’aurions fait que prendre notre temps, mais au lieu de cela nous allons devoir nous contenter d’un coup rapide et sans retenu et tout ça parce que j’ai oublié de me nourrir !
Payne incline la tête, elle retire prestement son pantalon et se jette sur le lit. Elle se couche les jambes droites devant elle. Je contemple la vue qui m’est offerte, ma femelle dans un ensemble assorti culotte et soutien gorge, et mon sexe reprend vie tout à coup. Il se met toujours au « garde à vous » au mauvais moment, le traitre ! Au moment où je suis censé prendre mon temps pour l’embrasser sur chaque parcelle de son corps, m’assurant qu’elle soit pleinement satisfaite, mon sexe prend le contrôle sur mon esprit et me presse toujours d’en finir au plus vite. J’abandonne l’idée d’enlever mon pantalon en espérant que je parviendrais à venir à bout de cette épreuve.
- Viens à moi.
Elle est couchée sur le lit, s’offrant et déjà prête à me recevoir. A aucun moment elle a fait montre d’hésitation à l’idée de m’offrir sa veine. Je rampe sur le lit, puis me retrouve assis sur les genoux tandis que j’enroule ses jambes autour de ma taille. J’écarte les cheveux de mon passage d’une main, et tandis que la deuxième repose sur le creux de ses hanches.
Je baisse la tête et je vois sa veine pulsée à travers l’épaisseur de son cou. Mes crocs s’allongent encore. Je ne peux plus attendre, je baisse donc la tête et m’abat sur son cou. Son goût envois des frissons tout le long de mon corps et je gémis face à cette sensation. Payne entoure ses bras autour de moi et j’exerce inconsciemment une pression plus forte sur ses hanches. J’avale une grande gorgée et sens le bien être et la force revenir en moi tandis que son sang coule dans ma gorge.
Je me perds dans la sensation de me nourrir sur elle. Son goût est exceptionnel. Et le fait qu’elle semble elle aussi apprécié le moment me fait me relaxer et en profiter pleinement à mon tour. Je peux entendre ses gémissements à chaque nouvelle gorgée de sang que je lui soustrais. Quand je sens que je suis rassasié, je retire mes crocs et lèche tendrement les plaies pour les refermer. Je dépose ensuite quelques baisers le long de son cou avant de prendre sa bouche. Ma main quitte sa cuisse et je glisse un doigt dans son intimité déjà trempée. Elle arque le dos et laisse échapper un grognement dans ma bouche en me sentant l’envahir. Je romps le baiser et la regarde dans les yeux.
- Merci de m’avoir laissé me nourrir à ta veine.
Je ne sais pas pourquoi j’ai besoin d’exprimer mon remerciement à haute voix, mais je pense que c’est parce que j’ai besoin qu’elle sache que je ne tiens rien pour acquis avec elle. Le fait qu’elle soit sous moi, et qu’elle est accepté de satisfaire à mon besoin me cause un choc, me réveil en quelque sorte. En effet je ne sais pas ce que j’ai fait pour avoir mérité une femelle comme elle à mon côté. Elle me regarde fixement et intensément dans les yeux avant de s’avancer pour m’arracher un baiser. Un baiser pressant et passionnée qui se propage dans tout mon corps. Je sors mon doigt de son intimité et la délaisse le temps de défaire les boutons de mon pantalon. Je les ouvre rapidement juste de quoi laisser mon sexe retrouver son entière liberté. Il sort dresser et fier. Je saisis rapidement sa culotte et l’en débarrasse, je me baisse ensuite à nouveau contre elle et elle fait repasser ses jambes autour de ma taille. Je lui souris et sans plus attendre m’enfonce en elle. Elle est tellement humide que je ne me trouve face à aucune forme de résistante, elle était totalement prête pour moi. Je m’installe profondément en elle, là ou est ma place, et nous gémissons tous deux à l’idée d’être pleinement unies.
Je commence mon mouvement de va et vient tout en embrassant ses lèvres, son cou, son visage, partout où j’en ai la possibilité. Nos corps et nos esprits sont en communion parfaite que je ne parviens plus à distinguer ou s’arrête le mien et où commence le sien. Je lève la tête pour pouvoir examiner ses yeux tandis que nous nous déplaçons dans un mouvement d’harmonie. Et c’est à ce moment que je vois le reflet des sentiments que je lui porte à l’intérieur de ses yeux. Mon cœur se serre et je sens à cet instant précis ma fragrance de mâle dédié s’échapper dans la pièce et venir s’enrouler autour de son corps.
A cet instant je suis emporté trop loin dans le tourbillon de plaisir pour penser ou pourquoi du comment pour ce qui vient de se produire. Je garde le contact de nos regards tandis que je la sens se contracter autour de moi. Nous bougeons d’avant en arrière quelques fois encore et puis je prends d’assaut sa bouche au moment où je la sens convulser autour de moi, ce qui me conduit à trouver ma propre délivrance.
Je dépose des petits baisers sur chaque parcelle de son visage puis me glisse en dehors de son corps pour enfin me laisser retomber sur le lit, toujours en retenant ma respiration. Elle se pelotonne contre moi et je referme notre étreinte en posant mon bras sur son dos. Nous restons silencieux pendant un moment, tandis que l’odeur de ma fragrance commence à se dissiper.
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