Chapitre 19

Payne

Je n’avais jamais laissé quelqu’un se nourrir sur moi auparavant. Je ne suis pas sure de ce à quoi je m’étais attendue – je suppose à ressentir de la douleur, ressentir un sentiment d’inconfort – mais ce n’est pas ce que j’’ai ressenti avec Z. Ce fut… incroyable. Actuellement les sentiments que j’ai ressentis sont un peu confus, je suis toute retournée. Je peux ressentir la dureté de son érection à travers le tissu de son pantalon, contre ma cuisse. Délivrant enfin mon petit secret – enfin Victoria’s Secret, et le voir apprécié la vue à fait grandir mon excitation. La première attaque contre mon cou fut un peu alarmante, mais pas douloureuse pour autant. Mais ensuite sentir mon sang être aspiré dans sa bouche, le nourrissant, lui donnant la « vie » (sous entendu vitalité), m’a donner seulement un sentiment de pur plaisir. J’ai gémis suite aux sentiments éprouvés par cette sensation. Je sais que ce n’est qu’un besoin biologique mais c’est en train de devenir quelque chose que je veux vire à mainte et mainte reprises. Tandis qu’il termine de se nourrir, le désir de l’avoir en moi me consume complètement.
Ce n’est pas comme ça que j’imaginais notre première nuit rien que tous les deux, dans notre nouvel appartement… mais à mesure que nous sommes ensembles, le moment me parait merveilleux donc je ne m’en plains pas.
Je perçois un étrange parfum s’échapper du corps de Z, et ce parfum semble se répandre partout dans la chambre. Je ne suis pas vraiment sure de ce que c’est, ou de ce que cela peut vouloir dire… je n’ai jamais sentis une odeur comme celle-ci auparavant. C’est une odeur qui ressemble aux parfums de pommes épicés. Et pendant un moment je me demande si Z a essayé une nouvelle eau de Cologne. J’ai été cependant distraite par la langue de Z qui referme les entailles, tout en me remerciant. Je le regarde et essaye de faire passer tous les sentiments que j’ai pour lui à travers mes yeux. Je lui suis reconnaissante. Reconnaissante pour la joie qu’il a apporté dans ma vie, le remerciant pour tout ce qu’il m’a appris – en ce qui concerne l’intérieure et l’extérieure de la chambre. J’ai attendu avec tellement d’impatience de passé plus de temps avec lui, ici, dans notre appartement, le seul endroit où nous étions libre d’être vraiment « nous ».
Z m’a informé qu’il a été planifié en rotation pour plusieurs nuits à la suite et que par conséquent il serait surement obligé de rester au manoir. Mon cœur flanche à la pensée de ne pas être avec lui ou de ne pas juste l’entrapercevoir pendant 4 jours. Je ne suis pas sure de pouvoir tenir jusque là. Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous avons pratiquement été ensembles tous les jours… et bien excepté les jours que nous avons passé loin l’un de l’autre pour faite en sorte que les choses avancent pour nous. Supposons que j’ai terminé de tout déballé et installé dans l’appartement, je ne pourrais m’empêcher de ne pas être triste de ne pas le voir.
Les deux premiers jours ça allaient, vraiment. J’avais de quoi me tenir occupé, - j’ai déballé toutes mes affaires, ranger chaque choses à sa place, essayant même de rentrer dans la chambre faite par Z. Toutefois elle reste fermée à clef. J’ai pensé à bon nombres de moyens pour entrer par « effraction » à l’intérieur, mais connaissant Z il est capable d’y avoir installé une alarme. De plus je n’ai pas vraiment envie de gâcher ma surprise. Je sais qu’il a travaillé très dur sur le contenu de cette pièce et je sais que je profiterais à loisir des bénéfices de son dur labeur. Actuellement, je sais que nous mourrons tous les deux d’envie à l’idée de nous rendre dans notre salle de jeux.
Toutefois le troisième jour, je m’ennuie tellement et il me manque plus que tout… son odeur me manque, ses caresses, sa langue, ses fesses fermes. Oh penser à lui de cette manière n’est pas en train de m’aider ! J’ai donc décidé de me matérialisé dans le centre d’entrainement pour aller m’entrainer, autant faire quelque chose d’utile. Mais me retrouver au manoir n’a fait qu’empirer les choses… sachant qu’il se trouvait surement tout près de moi. Mais il lui fallait du repos, après avoir autant patrouillé. Donc j’ai travaillé mon corps dans des exercices de gymnastique, faisant non seulement de la cardio mais frappant le sac de frappe et courant sur le tapis de vitesse. Une fois mon entrainement terminé je décide de me rendre à la cuisine, et ralentis une fois que j’ai commencé à entendre les autres femelles discuter.
- Oh Bella c’est génial ! Je suis si heureuse que tu ais décidé de rester ici finalement.
- Je ne peux m’empêcher de prier pour regagner à nouveau le cœur de Z. Et je pense que rester ici me permettra d’améliorer les choses entre nous.
- Et Wrath il est d’accord avec ta décision ? Et ton frère ?
- Oh oui tous les deux ont été beaucoup plus qu’accommodant face à ma décision.
Je m’arrête ici. Bella reste vivre au manoir, espérant le reconquérir. Z sera forcé de la croisée, et je ne doute pas que Bella s’arrangera pour que ça soit le plus souvent. Mon cœur se serre à cette pensée et des larmes viennent se formés dans mes yeux. Je fais demi tour et me rend en courant dans le centre d’entrainement. Je me suis presque heurté à un des stagiaires qui me demande ce qui se passe, mais trop secouée je le l’écarte rapidement de mon chemin et me dirige vers le tapis de course. Je mets la musique de mon I Pod si fort que ça me blesse les oreilles. J’enfonce pratiquement le tapis dans le sol au fur et à mesure de ma course, les larmes s’échappant librement de mes yeux. Je parviens à me calmer par la suite assez pour pouvoir me dématérialiser à l’appartement, NOTRE appartement.
Une fois arrivée là, je m’aventure sur le balcon avec un verre de vin et me contente de regarder la ville de nuit. Repensant à chacun de nos moments ensembles et à mes sentiments, le besoin que j’ai de lui. Oh non ! Est-ce que Z… serait devenu mon pyrocant ? Putain ! Est-ce possible que Z soit pour moi ce que la fumée rouge et à son jumeau ? Et maintenant comment dois-je réagir face à cette situation avec Bella ? Ou est ce que cette histoire me conduit ? Je ne fais pas partie de la Glyméra… je ne suis pas aussi belle que Bella. Je n’ai non plus pas une aussi bonne lignée qu’elle. Comment est-ce que je peux imaginer me mesurer à elle ? Si elle est supposée être dans les parages tout le temps, il finira forcément par voir que c’est un bien meilleur choix que moi. Et il comprendra peut être qu’il est digne d’elle. A ce moment là, je serais abandonnée, seule dans notre appartement. Mais s’il est réellement mon pyrocant, aurais-je la force de vivre sans lui ? Je m’effondre dans une des chaises longues et crie et pleure sans être capable de m’arrêter. Effrayée de m’effondrée à bout de force dehors sur le balcon, je rentre à l’intérieur et m’effondre sur notre lit pour enfin m’enfoncer dans le sommeil à bout de force.
Le jour suivant je suis en colère. Je ne suis pas vraiment sur de reconnaitre la personne que je suis devenue… qui suis-je pour avoir osé croire que notre conte de fée finirait par devenir une réalité ? Bella se faufilant sournoisement autour de lui… Z aurait-il laissé croire à Bella qu’elle pouvait encore espérer quelque chose de lui ? Peut être est-ce pour cela qu’il a décidé de rester au manoir pendant ces 4 interminables jours ? Il est peut être avec moi et elle en même temps… pourquoi ne voudrait-il pas me faire ce qu’il a fait endurer à Bella ? Il ne m’a jamais vraiment dit ce qu’il ressentait…. Il ne m’a jamais vraiment dit ce qu’il attendait de moi… peut être ne suis-je que son amie, la seule pouvant lui apporter la délivrance de l’orgasme. Peut être a-t-il uniquement voulu que nous prenions cet appartement pour ne pas avoir a expliqué qui cries sans cesse dans sa chambre.
Mon esprit part dans toutes les directions et me rend de plus en plus nerveuse et en colère à mesure que passent les minutes. Je sais qu’il est encore de patrouille ce soir, donc je décide de me rendre dans le centre d’entrainement à nouveau, et travailler ma posture au combat. Heureusement mon jumeau se trouvait là et il a accepté de bosser sur ce point avec moi. Me battre avec quelqu’un a tellement plus aider à me libérer de ma tension, que travailler seule en ressassant mes idées noires. Et merci la Vierge Scribe, Vishous s’est montré face à moi aussi fort qu’il l’est en réalité, ne me ménagent pas sous prétexte que je suis sa sœur. Au moment où nous avons terminé de nous entrainer, je me sens vraiment bien. V et moi avons parlé pendant un petit moment, puis je me suis dématérialisé jusqu’à l’appartement. J’ai pris une longue douche chaude, puis j’ai enfilé un des ensembles que j’ai acheté chez Victoria’s Secret. Enfin j’ai décidé d’allumer des bougies un peu partout dans l’appartement. J’ai décidé que s’il avait fait le choix de me quitter, il n’allait pas partir sans que je lui porte le coup fatal, métaphoriquement bien sur.
J’étais dans la cuisine en train de couper en morceau différentes sortes de pommes, quand j’ai senti que Z se rapprochait. Je suis vraiment heureuse qu’il est décidé de rentré chez nous, mais je n’en reste pas moins contrariée. Il se matérialise juste derrière moi, me faisant sursauter un petit peu, mais ensuite il enroule ses bras autour de mon corps et me murmure à l’oreille :
- Hey Princesse tu ne t’imagines pas à quel point tu m’as manqué.
Suite à cela il embrasse mon cou, suce le lobe de mon oreille, et j’essaye de retenir mon gémissement. Je continue de me concentré sur couper les pommes. Il se tord derrière moi il me fait poser ce que je tiens dans les mains et me retourne de manière à ce que je lui fasse face.
- Payne ?
Ses doigts relèvent mon menton et il sursaute, en voyant mon visage. En effet les larmes affluent déjà aux creux de mes yeux.
- Payne qu’est ce qui se passe ? Quel est le problème ?
Je baisse la tête ne pouvant le regarder dans les yeux plus longtemps et laisse échapper :
- Je sais à propos de Bella.
- Qu’est ce qu’il y a à savoir à propos d’elle ?
- Je sais qu’elle a décidé de rester au manoir… indéfiniment.
Z se frotte le visage de ses mains, il a l’air aussi perdu que je le suis moi-même en cet instant.
- Quoi ? Putain ! Je n’en ai même pas entendu parler.
Il ne sait pas ? Il ne sait vraiment pas ? Je m’infiltre au creux de ses jambes le forçant à être dos contre le comptoir.
- Tu ne savais pas ?
- Non.
Il me regarde de ses magnifiques yeux jaunes et je sais qu’il est en train de le dire la vérité. Je peux le voir tandis que je sonde la profondeur de son regard, et je peux voir que l’idée de Bella emménageant définitivement au manoir le dérange autant que moi.
Toute ma colère, ma confusion et ma jalousie m’abandonne et je m’accroche désespérément à ses lèvres, envahissant sa bouche avec ma langue. Je fais passer mes bras autour de son corps et nous rapproche tous les deux aussi près que possible. Z met la tête en arrière pour dire :
- Maintenant je peux dire que c’est un bienvenue à la maison en règle.
Il nous a fait tourner sur nous même de façon à pouvoir me faire m’assoir sur le comptoir. J’enroule aussitôt mes jambes autour de sa taille tandis que nos lèvres se referment pour un baiser passionné.