Chapitre 6

Zsadist

Je me dirige vers me chambre, me rendant compte de ce que je fais une fois que je suis face à face avec ma porte. Etant préoccupé par les pensées de ce que je viens d’infliger à Payne, courant à l’intérieur de mon cerveau. Me maudissant dans un souffle, je sais que Bella se réveillera bien à un moment ou un à un autre, et ça me donne envie de prendre mes jambes à mon cou pour la deuxième fois de la journée. Je passe ma main dans mes cheveux et me décide à ouvrir la porte. Pénétrant doucement dans la chambre, je la trouve assise sur le lit encore groggy comme si elle venait tout juste de se réveiller. Elle est la plus magnifique créature qu’il m’est été donné d’avoir dans mon lit. Je la trouve toujours séduisante, à chaque fois que je la vois je suis excité à la pensée de lui prendre et de lui donner mon sang. Cependant je n’arrive pas à me voir dans sa vie. L’idée qu’elle devrait être avec quelqu’un de bien meilleur que moi est constamment dans ma tête.
- Bonjour.
Je lui dis tout en refermant la porte derrière moi. Je m’avance ensuite vers le lit et m’y assoit à son côté. Instinctivement je remets ses mèches furibondes derrière son oreille, et laisse mes doigts parcourir son visage tandis que j’abaisse mon bras. Elle me sourit et prends ma main dans la sienne.
- Tu sors en patrouille ce soir ?
Le sourire qu’elle avait sur le visage disparait lentement, à chaque mot prononcé. Je perçois la légère différence de ton dans sa voix et c’est douloureux pour moi de savoir que c’est moi qui lui cause cette peine. Sachant qu’il est de mon devoir de bien faire les choses, je dois tenter de savoir ce que je compte faire de ma vie à présent. Dois-je abandonné Bella est resté le type effrayant que tout le monde fuis, tout en laissant à la femelle la chance d’obtenir la vie qu’elle mérite ? Ou dois-je la laisser choisir la vie qu’elle veut ? Puis-je la laisser choisir sa propre destinée ? Est-ce qu’elle choisirait justement de me quitter, comme je sais qu’elle a besoin de le faire ? Une partie de moi craindrait cette alternative, et je ne sais vraiment pas comment réagir.
- Oui j’ai une nouvelle rotation ce soir. Je sais que j’ai été souvent occupé ces temps ci, mais dit toi que c’est sur le point de changer.
Je ne veux pas lui donner de faux espoirs, mais elle mérite d’en savoir un peu plus sur son avenir, de cette manière elle peut choisir le futur qui lui conviens le mieux.
- Est ce que tu as faim ? Je pense qu’on pourrait descendre et manger quelque chose avant que je parte. Quand je suis passé, j’ai senti que les doggens étaient en train de cuisiner quelque chose de bon.
Il ne faut pas que je passe beaucoup de temps dans cette chambre parce qu’au fur et à mesure que je la regarde je sens mon érection pousser contre mon jogging : c’est une réaction biologique, j’essaye de m’en persuader. Elle semble surprise par ma proposition.
- Tu veux dire tous les deux ?
Elle a l’air septique, comme si elle pensait que je n’avais pas envie de manger avec elle ! je me précipite auprès d’elle, prenant délicatement sa tête dans mes mains, la regardant profondément dans les yeux.
- Oui. Toi et moi. Petit déjeuner dans la cuisine.
Je dépose un bref baiser sur ses lèvres, et écarte aussitôt mes mains de son visage. Sachant que l’embrasser n’est pas la meilleure décision que j’ai prise, toutefois nous sommes toujours près l’un de l’autre comme si mes problèmes ne se dressaient pas entre nous.
- Maintenant va te préparer, je suis affamé.
Je me dirige vers l’autre côté du lit dans le but d’enfiler une chemise propre, pendant que Bella se change et enlève le débardeur et le pyjama qui lui faisait office de vêtement jusqu’alors. Elle est prête en quelque seconde, je lui prends donc la main et l’entraine vers la cuisine. Dès notre arrivée les doggens sortent de la cuisine nous laissant Bella et moi seuls avec Fritz.
- Messire qu’est ce que je peux vous préparer aujourd’hui ?
Ce doggen est le type le plus loyal que j’ai jamais vu. Sa façon de vouloir trop bien prendre soin de toute la maisonnée me met parfois les nerfs, mais je sais qu’il croit bien faire. Je fais un geste de la tête en sa direction, et il comprend que je souhaite être un moment seul. Il ne me pousse pas, ou ne me materne pas comme il le ferait avec les autres et je lui en suis reconnaissant. Bella semble contrarié qu’il me soit si facile de renvoyer le vieux doggen.
- Quoi ? Je peux très bien te faire à manger moi-même, et je n’ai pas envie d’être surveiller par cette furie du ménage que représente Fritz.
Prenant sa main je l’emmène devant le comptoir, près du frigo. Je prends Bella et la soulève pour l’installer sur le plan de travail, puis je me tourne vers le frigo.
- Tu as envie de quelque chose en particulier ?
Bella est assise, le sourire aux lèvres balançant ses jambes d’avant en arrière comme une petite fille. Ce qui amène un sourire sur mes propres lèvres, elle se laissant aller. C’est le genre d’attitude que je veux voir en elle à chaque instant. Et non l’attitude qu’elle se donne par ma faute – silencieuse, calculatrice et timide.
- Tout ce que tu feras sera parfait pour moi.
Je pose mon regard sur le frigo et remarque un plat de fuit, et un énorme assortiment d’articles pour un diner.
- Petit déjeuner ? Ou déjeuner ?
Je me sens obligé de lui demander en me disant que je serais bien capable de lui faire à diner quelque chose dont elle ne veut pas. « Petit déjeuner » me répond elle le sourire aux lèvres tout en battant des jambes plus rapidement. Je m’empare donc du plat de fruit et le dépose sur le comptoir adjacent. Je regarde le plateau avec attention, ne choisissant que les meilleurs morceaux de fruits pour Bella. Je ramène un morceau de fruit à ses lèvres, attendant de la voir se nourrir. Elle ouvre la bouche et je dépose une fraise contre sa langue. J’essaye de retirer rapidement mon doigt, mais Bella s’en empare et le lèche, se saisissant ensuite de ma main, la tenant en place tout en léchant le jus de fruit coulant le long de chacun de mes doigts.
Cette vue m’assèche complètement la bouche et fait irrévocablement grandir ma queue dans mon pantalon. Une fois qu’elle a nettoyé de sa langue la dernière goutte, elle se met à sucer chacun de mes doigts, je ne peux retenir un gémissement. Immédiatement Payne ressurgit dans mes pensées. Je secoue ma tête pour tenter de chasser ces images d’elle, en vain. Je trouve enfin la force de me soustraire à ces images, et en regardant Bella je constate qu’elle attend de ma part que je fasse le prochain geste.
- Bella je suppose que tu es vraiment affamée.
Je m’étends et prend un autre morceau de fraise, que j’apport à nouveau devant ses lèvres. Elle prend le morceau et lève la tête vers moi en souriant.
- il y a un autre sujet à propos duquel je suis affamée.
Elle me force à baisser les yeux, alors que je tente de planifier quelque chose pour me sortir de cette situation. Tout ce que j’essaye de faire c’est lui prouver que je ne suis vraiment pas le mâle dont elle a besoin, mais au lieu de cela elle à mis pris mon attitude comme une sorte d’attachement envers elle.
Je sais que je dois mettre un terme à ce petit jeu, et faire passer notre relation pour quelque chose sur laquelle on tirerait un trait. « Tu as besoin de te nourrir », lui dis-je pour changer de sujet. Je lui prépare un bol de céréales et le lui pose dans les mains, voulant à tout pris la voir se nourrir. J’attrape une pomme et commence à la manger tout en pensant à ce que je dois faire maintenant.
- Qu’est ce que j’ai fait de mal ? Pourquoi agis-tu comme ça ? Ce n’était pas du tout comme ça quand nous étions tous les deux à nos débuts. Ne suis-je pas assez séduisante pour toi ?
Bella me parle, et les mots qu’elle emploie me causent un choc terrible. J’aimerais mettre un peu de bon sens en elle, mais j’ai énormément de mal à lui expliquer ce qui est réellement en train de se passer.
- Non ce n’est pas ça, tu es vraiment séduisante.
Je porte la main à mes cheveux encore une fois, c’est devenu un geste habituel depuis quelques temps, tout en pensant à la manière dont je pourrais passer outre cette question.
- J’étais juste préoccupé par mes rotations. Je suis désolé, je ne…
Sais pas quoi lui dire de plus. Je reste juste à ma place sans cesser de la regarder. Je peux voir les larmes commencés à apparaitre dans ses yeux. Je me maudis à ce moment précis, et baisse la tête en déshonneur de toute la peine que je lui inflige.
- Tu es tout pour moi. Tout ce que j’ai toujours voulu, c’est toi. Tout ce à quoi je tiens se rapporte à toi.
Elle saute du comptoir et viens à moi, forçant ma tête à se lever pour la regarder. Je vois les larmes commencées à couler le long de sa joue et les écarte avec mon pouce, tendrement.
- Mais je sais aussi que tu ne veux pas discuter de ce qui se passe dans ta tête. Tu as été très distant avec moi ces derniers temps. Je l’ai remarqué tu sais.
Elle abaisse sa main et me regarde fixement.
- Tu ne vas jamais te dédier à moi entièrement, et je le sais. Ça ce serait déjà produit si ça devait être le cas. Et après y avoir longuement réfléchis, je suis prête à l’accepter. Je veux juste passer du bon temps en ce moment, et c’est ce que nous faisions. Je ne te demande rien, sinon un peu de ton attention.
Elle pose ses mains sur ses hanches et me regarde plus intensément : « Maintenant, vas-tu me prendre au lit ou pas ? ».
Sa question me coupe le souffle. Elle vient juste de changer notre relation de compagnons, à quoi ? Partenaires sexuels ? L’entière nouveauté de notre relation s’insinue dans mon cerveau et se trace à un chemin jusqu’à mon pénis.
- Donc qu’est ce que nous devenons ?
Je lui demande car j’ai besoin de l’entendre le dire à haute voix. J’ai besoin de savoir que nous sommes sur la même longueur d’onde désormais. L’idée s’insinue en moi. Ne pas être attaché par quelqu’un, à un autre. Ne pas être le seul et l’unique à devoir répondre à où ? Quand ? Comment ? Ou que sais-je encore. Bella hausse les épaules, comme si elle n’avait pas encore envisagé les choses plus avant.
- Et bien, je dirais que nous sommes colocataires. Des sex friends en quelque sorte.
Entendre ces mots me fait percuter. Je pense que de cette manière peut être arriverai-je à passer outre le blocage donc je souffre avec Bella. Le blocage en moi qui m’a empêché de réellement finir ce que je commençais quand j’étais avec elle. A la seule idée de me sentir « libre » j’en tremble d’expectative.
Je prends Bella dans mes bras sans plus attendre et la conduis dans la chambre. Je ravage son corps 7 fois avant le levé du jour. Lui donnant à chaque fois de multiples orgasmes, et tout cela malgré le fait que je n’ai jamais été aussi dur et tremblant de désir, rien ne se produit : je n’arrive pas à aller jusqu’au bout. J’essaye et essaye encore, Bella m’a même pris dans sa bouche : mais rien. Elle s’effondre sur le lit, entièrement endolori et assouvie – en essayant de cacher sa frustration.
Je l’entends respirer très lentement, signe qu’elle est sur le point de s’endormir, et décide de me rendre à la salle de bain. Il n’y a qu’ici que j’arrive à terminer pleinement. Je me rends sous la douche, restant sous le jet d’eau bien chaude. La piqure de la chaleur et ce qui m’aide. La sensation de ce liquide brulant me frappant, et le fait de sentir mon dos se raidir et mon front se plisser, l’eau me recouvre entièrement. Je place une main sur le mur froid de la douche, et l’autre se dirige instinctivement vers mon entrejambe. Je commence à me caresser, savourant le contact de l’eau qui me brûle. Je resserre ma prise et commence de lents mouvements de va et vient. Je me pompe, en ne quittant pas le sol de la douche du regard.
Soudainement l’image de Payne se fait un chemin à travers mon esprit. J’arrête subitement ce que je suis en train de faire et essaye de la chasser de mes pensées, en vain. Ma queue est tellement douloureuse et me supplie d’en finir, que je m’imagine Payne dans mon lit. Je me vois rentrer et sortir distinctement d’elle. Ma main retourne s’occuper de ma queue et je recommence à me pomper. J’imagine ce que ce serait d’être dans l’intimité de cette magnifique guerrière, et c’est cette pensée qui cause enfin ma délivrance. Je continue le mouvement pur être sur de ne pas arrêter avant d’en avoir entièrement terminé. Je revois une fois encore l’image de Payne, mais cette fois ci elle est au dessus de moi, me chevauchant. J’essaye de m’imaginer à quoi peut bien ressembler sa généreuse poitrine, et je m’y perds. Je tente tant bien que mal de rester debout sous l’orgasme fulgurant qui s’empare de moi.
Après que les derniers frissons de plaisir et enfin quitté mon corps, je reviens à la réalité. Je sens alors à nouveau la piqure de l’eau chaude, ne réalisant pas être passé autre jusqu’à ce que ça me revienne. Je baisse un peu la température pour apaiser la douleur, et regarde en bas en pensant au merdier que je viens de créer. Choqué de constater un amas impressionnant de liquide blanc stagné dans le bac de douche, je me précipite en facilitant l’évacuation. Je finis ensuite de me nettoyer et je retourne enfin dans la chambre. Remerciant la Vierge Scribe pour le fait que Bella soit endormi, je me dirige vers le placard et m’habille pour partir en patrouille.
*****
Le lendemain je me rends au centre d’entrainement comme chaque jour. Voyant Payne sur la tapis de course, je me précipite sur celui d’à côté et commence à courir.
- Hey princesse, ton nez ça va mieux ?
Je sais qu’il est de mon devoir d’éclaircir les choses entre nous. Percevant moi-même la pointe de sérieux et mon intonation calculatrice, je sais qu’il me faut être rassuré.
- On fait allez, c’est sympa de demander. Tête de nœud.
Je souris à sa réplique et rentre enfin dans mon rythme de jogging habituel. Elle me jette occasionnellement un coup d’œil mais je n’y prête aucune attention, me concentrant sur ce que je suis en train de faire. Après quelques minutes, elle dit finalement ce qui lui passe par la tête.
- Donc quoi de neuf de ton côté ?
Elle vient juste de choisir le sujet que je voulais à tout pris éviter. Je continue de courir en essayant tant bien que mal de l’ignorer, mais je sais que si je n’éclaircis pas les choses maintenant ça va continuer à lui trotter dans la tête. Je ralentis le tapis de course da façon à n’être plus qu’en marche rapide, et je commence à m’ouvrir à elle :
- Il y a pas mal de choses que je dois arranger avec Bella. Bella, tu sais ma… compagne. Je pense que tu as du entendre parler d’elle.
J’essaye de faire la conversation tout en restant sur des sujets de base, en essayant de ne pas trop rentrer dans les détails mais Payne et ce genre de personne qui a le besoin de tout savoir. Et quand je dis tout, je veux dire TOUT. Elle me cuisine au sujet de détails concernant ma relation avec Bella, ou je lui dis bien malgré moi que je coince au niveau du sexe. Je me maudis aussitôt pour cela.
Ça fait tout de même du bien de se débarrasser de ce poids constant qui repose sur mon cœur, je veux dire en s’ouvrant réellement à quelqu’un. Après cette discussion intéressante au sujet de ma propre vie, je décide d’allumer la stéréo. Je pense qu’il serait bien de montrer à Payne notre « circuit » d’entrainement et lui indiquer comment s’en servir au mieux. Je lui montre comment se servir de différentes machines avec poids ; et comment en obtenir un travail différent en faisant varier un unique détail. Nous plaisantons et elle me donne un coup de poing pour me taquiner. Ça me fait sourire. Pour la première fois depuis longtemps, je passe vraiment un bon moment. Je me sens plus en confiance avec Payne qu’avec les autres, et même Bella.
Nous nous rendons subitement compte que nous venons de passer beaucoup plus de temps que prévu à faire notre sport, donc nous avons prévu de faire des planning concernant le jour suivant. Ça commence à devenir un rituel de se rencontrer ici, et ça me plait beaucoup. Elle est vraiment en train de devenir une bonne amie. Peut être qu’une amie femelle et ce qu’il me manquait jusqu’alors. Je suis proche de mes frères c’est sur, mais pas autant…

Payne

Après le coup de poing dans le nez, Z et moi avons décidé de laisser les combats de côté pour un moment. Il a vraiment dit qu’il serait de retour le lendemain à notre entrainement. Je ne peux pas croire que je le lui ais explicitement demandé… les mots sont justes sortis sans que je ne puisse m’en empêcher. Honnêtement, au point ou nous en sommes, je m’en fou de ce que nous faisons – des combats ou juste de l’entrainement – du moment que je peux passer du temps avec lui. Je viens de me rendre compte que j’apprécie énormément d’être en sa compagnie. Je n’ai pas réussit à cacher le sourire inondant mon visage quand il est entré dans la pièce, et s’est installé sur la tapis de course juste à côté du mien. Je fus également heureuse qu’il est gardé l’habitude de m’appeler princesse, donc j’ai décidé que je devais continuer à lui donner le surnom que je lui ai trouvé. Toutefois je ne pouvais pas le laisser continuer à se torturer, je voyais bien que quelque chose n’allait pas.
Je n’ai pu cacher ma surprise quand il changea de vitesse son tapis pour n’être plus qu’en marche rapide, toutefois j’ai fait la même chose sans poser de question. Et j’ai été encore plus surprise quand il a commencé à réellement se confier à moi. Il m’a confié des moments de son passé, et de son présent. Et je me suis retrouvée à lui dire des choses que je n’aurais jamais pensé formuler à voix haute.
Après le tapis de course, il m’a montré et a travailler avec moi sur les différentes machines, alternant les exercices. Il m’a fait découvrir les poids libres ainsi que le développé couché. Nous nous jetions la balle de gym dans les deux sens tout en continuant à parler.
J’essayais de comprendre comment son passé continuait à l’hanter et comment cela pouvait bien affecter sa relation avec Bella. Il semble en attendre plus de Bella, plus d’intensité, de passion. Ils ne sont ensemble que depuis très peu de temps… Comment est-ce que ça pourrait déjà pétiller dans leur couple ? Il ne se voit que comme un simple mâle de la race, tandis qu’elle est une illustre membre de la Glyméra. Toutefois je sais que Bella ne le vois pas de cette manière, elle ne supporterait pas de ne pas être avec lui. Il ne se voit pas réellement tel qui est. Il est fort : intérieurement et extérieurement, il est incroyable. Il se croit faible à l’intérieur à cause de son illettrisme et son incapacité à laisser son passé derrière lui. Les cicatrices et les tatouages, ne servent que de rappel physique de qui il est vraiment, m’a-t-il confié. Il ne se sent pas digne de ce qui est en train de lui arriver avec la femelle.
Pour moi son passé et ce qui à fait de lui la personne qu’il est aujourd’hui. Un guerrier. Un Frère. Il a survécu à un inimaginable outrage. Comment ne pourrait-il ne pas être assez fort ? Evidemment il se pose sans cesse tout un tas de questions. C’est pourquoi je l’appel « tête de nœud ». Il ne se voit que de son propre regard… son côté sombre. Il ne s’attend pas à voir les choses de l’autre côté, … c’est ce qui l’a poussé à survivre et à le rendre si fort à mes yeux. Faire face à son illettrisme par les temps qui courent lui demande un grand courage. La cicatrice et le tatouage ne le rende que plus attirant encore. Ce ne sont pas des mots qu’ils utiliseraient pour se décrire lui-même. Comme le j’ai dit, il ne se voit pas comme il est réellement. Au début c’était dur pour moi de penser à lui de cette manière, comme à un Frère, comme à un ami, étant donné que je me sens énormément attiré par lui. L’attraction est constante, à chaque fois qu’il me touche… et apprendre à mieux le connaître n’a fait qu’enflammer mes sentiments à son égard.
Mais je garde mes sentiments enfouis, son amitié est devenue plus importante encore. Je commence à éprouver un respect sans faille envers lui. En vérité, j’ai besoin de lui autant qu’il a besoin de moi. Pas seulement pour m’entrainer, mais également pour parler. Je ne semble pas être capable de lier la même connexion avec les femelles de la maison. Elles n’ont en effet aucune idée de ce que l’on ressent quand nous parcoure de part en part le sang d’un guerrier puissant. Elles ne seraient pas en mesure de comprendre que je préfère me battre plutôt que de faire des achats. Z me comprend sur ce point, et ça ne semble pas le déranger que je sois une femelle. Peut être qu’une amitié avec un mâle est ce qu’il me manquait.