Chapitre 8

Zsadist

Je prends Payne dans mes bras et la dépose à côté de moi sur le matelas. Ayant besoin de prendre une minute pour gérer tout ce qui se passe dans ma tête. Je frotte mon crane de mes deux mains, sachant qu’il va falloir que nous discutions de ce qui vient de se passer. Je lui lance un regard, et là vois se diriger vers la porte de sortie. Enfin, elle court vers la porte de sortie. Me laissant seul assis sur le sol du centre d’entrainement. Je suis à bout de souffle, en pleine érection, et tout ce que je désire vient de franchir le seuil de la porte.
Je reste où je suis en pensant lui courir après. L’idée de la rejoindre ne cesse de me traverser l’esprit. Je ne peux m’y résoudre… Elle est partie, il doit bien y avoir une raison pour cela. Oui, elle a eu une bonne raison, elle ne me veut pas c’est évident. Je me suis imposé à elle alors qu’elle ne me considérait que comme son ami.
Je me maudis, et décide de me rendre dans ma chambre. Me dirigeant sous la douche sans même un regard vers Bella. Je me précipite sous le jet, me frotte le visage et le crane essayant de chasser le besoin d’avoir Payne dans mes bras. Je reste sous l’eau je ne sais combien de temps, laissant l’eau s’écouler sur mon corps. Espérant de cette manière, repousser ce besoin que j’ai de Payne. Cette… douleur ? Une douleur que je n’ai pas ressentie avant elle ? Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais c’est en train de me rendre dingue. La porte de la salle de bain s’ouvre sur Bella qui est habillé comme si elle était sur le point de sortir.
Je me retourne donc et la regarde. L’interrogeant du regard, elle me répond « je sors ce soir, je ne sais pas quand je serais de retour ». Elle me regarde de haut en bas, se disant probablement que je suis le moins que rien que je me donne l’impression d’être. Mais non…
- Z est-ce que tu vas bien ?
J’approuve d’un signe de tête et me remet sous le jet d’eau. Elle me dit avant de partir que si ça ne va pas je n’ai qu’à lui téléphoner. Elle me regarde encore un petit moment, puis referme la porte derrière elle.
Une fois que Bella n’est plus dans ma chambre, je me sens énormément mieux. L’idée d’être revenue à ma chambre dans un état pareil, alors que Bella était présente me révulse. Je m’étais jurer de ne pas revenir dans ma chambre jusqu’à la fin de la semaine, choisissant une des nombreuses chambres d’amis. Me contentant de me rendre au centre d’entrainement et de parcourir les couloirs au moment où toute la maisonnée dormait. J’ai même traquée les moindres allées pendant mes patrouilles pour éviter de tomber sur Bella. En effet, elle veut toujours que nous parlions, toujours être là pour moi et d’autres conneries du genre.
Ce n’est pourtant pas ce dont j’ai besoin, j’ai besoin d’être seul. J’ai besoin de ce temps seul pour me battre avec le fait d’être un imbécile pareil. Je coupe l’eau, enfile un pantalon de jogging et me rends dans ma chambre. Je veux aller retrouver Payne pour m’excuser de ce que je lui ai fais. J’ai envie d’y aller pour satisfaire le besoin que j’ai d’elle. J’ai envie de ressentir la douleur pour les images qui me sont venus à l’esprit en la voyant où en pensant à elle. Je veux ressentir toutes ces choses en un seul et même instant. Ce qui prouve que je suis vraiment en train de devenir fou.
Je décide donc de rester dans ma chambre et de ruminer sur mes idées noires comme je sais si bien le faire. J’appel Wrath et lui dit que je ne pourrais pas patrouiller ce soir. Je sais que si je vais dehors je finirai probablement blessé, ou causerai la blessure d’un de mes frères. Après quelques heures je décide de me rendre à la cuisine, je prend une pomme et retourne à ma chambre.
Le reste de la nuit n’a été qu’un flash back incessant de ce que j’ai infligé à Payne, ce que je rêve de lui faire, et bien sur le fait que je ne devrait même pas y penser. Dans mon sommeil j’entends Bella revenir dans la chambre juste avant le lever du jour. Je me rendors pour quelques heures seulement avant de retourner m’entrainer au gymnase. J’emmène avec moi deux pommes et une bouteille d’eau, en pensant qu’il faut absolument que je parle avec Payne. J’ai besoin que nous fassions l’impasse sur ce qui s’est malencontreusement produit et que nous redevenions amis comme avant. Je ne peux me résoudre à perdre la seule personne qui parvient réellement à me sortir de mes ennuis.
Je suis en train de jouer du couteau sur ma dernière pomme, quand je la vois enfin rentrer dans la pièce. Elle est magnifique. J’essaye de me maitriser toutefois mon self contrôle s’évapore pour laisser mon corps seul maitre du jeu. Mon corps à besoin d’elle. Je suis soudain debout en un battement de cœur, et me précipite vers la porte du centre d’entrainement : là où elle se trouve. Je ne sais pas ce que je ferais une fois que j’aurais atteint mon but. Je nous enferme tous les deux, verrouillant la porte grâce à mon esprit. J’ai tellement besoin d’être en elle, que j’en souffre.
« Mienne ». Ce simple mot revient avec force dans ma tête, et cette fois ci je l’accepte parce que je suis sur le point de la prendre et pendant ce moment elle sera entièrement mienne. Toutes les pensées rationnelles que j’aurais pu avoir s’évapore au moment où j’arrive près d’elle. Je peux sentir son excitation, je me jette sur elle l’a prend dans mes bras et l’embrasse brutalement. Lui montrant le besoin déchirant et douloureux que j’ai d’elle.

Payne

Le jour d’après, confiante dans mes nouvelles résolutions, je décide de me rendre dans le centre d’entrainement complètement sure de moi. Il est déjà là, assis sur le banc dégustant une pomme. Le mouvement de sa mâchoire lorsqu’il mors dans sa pomme m’envois des frissons à travers tout le corps. Je décide donc de ne plus m’attarder sur lui, de me diriger vers le centre de la pièce et commencer mon entrainement. Dans une vision de rêve, je le vois se relever abandonnant sa pomme, se précipiter vers la porte et la fermer à clef. Puis enfin venir à moi comme j’en ai temps besoin.
Confuse, je le regarde droit dans les yeux, le feu de la passion y brûle toujours et cette vision me consume de l’intérieur. Priant la Vierge Scribe pour qu’il ne reconnaisse pas les réactions trop violentes de mon corps, j’inspire profondément et déclare :
- Ecoute je suis désolé pour hier soir. Z, j’ai tiré avantage de ta vulnérabilité et j’en suis terriblement désolée. Tu es mon ami. Faisons juste comme si tout ceci n’était jamais arrivé, tu veux bien ?... Et euh pourquoi as-tu verrouillé la porte ?
Soudainement sans prévenir ses mains encadrent mon visage, et sa bouche avide se lance à l’assaut de la mienne. J’essaye de reculer mais déjà toutes mes terminaisons nerveuses ont grillés et je m’accroche plus fortement à lui. Il commence à s’avancer, me forçant à reculer jusqu’à ce que mon dos soit en contact avec le mur. Il place son corps entièrement contre le mien, et je parviens à sentir son érection contre mon ventre. Il abandonne mon visage et ses mains atteignent mon cou, mes épaules, puis descendent le long de mes bras. Ses lèvres vont ensuite à la rencontre de mon coup, il me caresse de la langue et me mordille doucement. Je me consume, et me colle plus avant, lui permettant d’avoir un meilleur accès à mon cou, puis mes mains s’accrochent derrière sa nuque. Le souffle coupé je parviens à murmuré :
- Z, qu’est ce que tu fais ?
Il secoue la tête, ses mains glissent le long de mes côtes avant d’atteindre mes fesses qu’il serre doucement. Puis sans prévenir, il prend mes fesses en coupe dans ses mains et me soulève. Mes jambes s’enroulent aussitôt autour de sa taille, et je sens son érection pousser exactement là où je veux qu’elle soit. Seulement nos vêtements bloquent le passage. Son visage se pose contre le mien, nos nez et fronts entrant en contact délicieusement.
- Moi je ne suis pas désolé pour ce qui s’est passé hier. Je te veux... Je veux être en toi.
Sans pouvoir m’en empêcher je laisse échapper un grondement hors de ma gorge et attaque moi-même sa bouche, ma langue se frayant un chemin à l’intérieur. J’enroule ma langue autour de ses crocs, puis je passe ma langue sur ses lèvres avant de repénétrer à l’intérieur de sa bouche. Mes mains descendent le long de son dos et je commence à m’attaquer à son pantalon. Nos bouches ne cessant pas une seconde leur assaut intense. Il descend son pantalon autour de ses chevilles avec mon aide, et s’attaque furieusement au mien. Une fois mon pantalon entièrement retiré, j’entoure ses hanches de mes jambes et il insinue ses doigts entre nous. « Tu es si mouillée » gémit-il contre ma bouche. Je réplique « Neem me », prends moi en langage ancien. En entendant cela, sa main est allée se reposer contre le mur à côté de ma tête pour se maintenir, puis il s’insinue en moi d’une seule poussée. Je laisse échapper un cri, il se retire alors avant de revenir à l’assaut aussi sec. La friction de son corps en moi est insensée et fait naitre un plaisir immense dans le creux de mon ventre. Il gémit et grogne dans ma bouche, comme il rentre et sors de moi dans des mouvements incessant de va et vient. Mes hanches se meuvent en accord parfait avec le rythme qu’il orchestre. Sa bouche revient à mon cou, il me mordille, m’embrasse et me dis que je sens terriblement bon. Je ne tiens plus et pousse ma tête en arrière pour que celle-ci soit supportée par le mur, lui offrant d’avantage l’accès à mon cou. Son autre main gagne ma poitrine et fait remonter ma brassière de sport, puis il taquine mon mamelon du pouce avant de se mettre à le pincer.
- Putain, tu es parfaite.
Il murmure. Sa bouche retourne prêt de mon oreille et il me souffle : « viens à moi Payne, j’ai besoin de se sentir jouir ». Ses mots m’ouvrent la porte de sortie et mon corps se met à convulser, me faisant perdre pied et m’entrainant dans une spirale de désir, le centre de mon anatomie l’enserrant d’avantage. Je suis seulement capable de prononcer son nom dans un souffle lorsque le plaisir me consume entièrement. Mes ongles s’enfoncent dans son dos pour un meilleur appuie pendant que mon corps s’abandonne aux spasmes encore et encore. Il a joui en moi une fois, deux fois, cependant il ne s’est pas retiré et est encore en moi, il s’exclame la voix rauque :
- Nom de dieu Payne.
Sa bouche retourne contre la mienne, me caressant cette fois. Il prend son temps et m’embrasse tendrement : me caressant lentement de la langue, et prenant mes lèvres doucement. Il m’encercle de ses bras puissants et nous conduis tous deux vers le matelas, sans jamais rompre la connexion de nos deux corps. Je pose ma tête contre sa poitrine, pendant que nous essayons tous deux de reprendre notre souffle. Il fait courir lentement ses doigts de bas en haut le long de mon dos. « Wow », nous nous exclamons en même temps, ne prononçant que ce simple mot.