Chapitre 2

Zsadist

Comme je marche pour me rendre dans ma chambre, Payne s’engouffre dans mes pensées. Comme ça fait du bien d’être capable d’enseigner comment se battre à quelqu’un comme elle. C’est fou la vitesse à laquelle elle assimile les conseils que je lui donne, je suis sure qu’elle ferait un guerrier hors pair un jour. Au moment où j’entre dans ma chambre, mes yeux se posent sur une Bella réveillée en train d’écrire dans son journal intime. Elle s’est immédiatement arrêtée d’écrire et à reposer son journal sur la table de chevet lorsqu’elle s’est aperçut de ma présence. Je m’avance vers le lit et m’y assoit à son côté tout en la regardant dans les yeux, elle a le visage d’un ange. Cet ange m’a donné tellement et je ne peux pas lui donner qu’une infime partie de tout ce dont elle a besoin. Je vois ses lèvres s’écarter et ses canines se frayer un passage, et instantanément je sais pourquoi. Elle est affamée et a besoin de se nourrir, je me sens soudain égoïste de l’avoir abandonnée si longtemps. La colère s’empare de moi rapidement
- Merde… Bella pourquoi tu ne m’as pas dit que tu avais besoin de vite te nourrir ?
Je me regarde alors : tout en sueur, une allure malveillante ; et je sais qu’elle est bien trop bonne pour être avec moi. J’ai besoin de prendre une douche avant même de pouvoir penser à lui donner ma veine. Elle reste assise là se contenant juste de hausser ses épaules délicates.
- Tu étais occupé, je ne voulais pas te déranger.
Je la regarde dans les yeux, et y vois tout l’amour qu’elle me porte. Je me relève alors et me tiens debout, étant sur le point de me rendre dans la salle de bain je lui lance un dernier regard, ce que je vois alors dans ses yeux me coupe le souffle : de la peur, comme si elle avait peur que je ne veuille l’abandonner. Exactement la même peur que je ressentais quand la maitresse venait à moi. Je m’empresse donc de lui dire :
- Je vais juste prendre une douche, et après je te donnerai ce dont tu as besoin. J’ai besoin de me sentir propre lorsque je suis au près de toi.
Je me retourne donc et continue mon chemin vers la salle de bain, mais Bella viens à moi et m’arrête en posant sa douce main sur ma poitrine. C’est tout ce que je peux lui permettre, et c’est rare que cela se produise. Je n’aime pas être touché, et Bella le sait bien. Nous travaillons sur beaucoup de mes problèmes et je lui suis reconnaissant pour tout le temps qu’elle m’accorde de bon cœur. Baissant le regard sur sa main reposant délicatement sur ma poitrine, j’évite de croiser son regard. Mais je n’y parviens pas, ses yeux étincellent la colère et le besoin. C’est un sentiment que je connais très bien puisque j’ai passé tant d’années tout seul essayant de combler ses deux besoins.
- N’y vas pas. Tu es parfait, tu n’as pas besoin de prendre une douche.
Les sourcils de Bella sont arqués au dessus de ses yeux, et sa bouche s’ouvre de plus en plus. Je peux dire qu’elle souffre de la faim cela se voit dans chacun de ses traits et ça me tue de la voir dans un tel état. Je recule donc d’un pas et enlève mon t-shirt. La soulevant de terre j’entoure ses jambes autour de ma taille et pose sa tête contre mon cou. Ses crocs me percent le coup pendant que je rapproche du lit tout en la gardant sur moi à l’abri de mes bras. Je l’y dépose très lentement tandis qu’elle continue ses succions avides. Elle gémit constamment à chaque goutte de mon sang qu’elle aspire en elle. Je deviens dur en sentant ses canines en moi, ayant la sensation que mon sang la remplit, la satisfait.
Je me positionne au dessus d’elle pour essayer de retirer mon pantalon, sans la séparer de mon cou. Je crois que je suis plus dur que je ne l’ai jamais été, je dois la sentir autour de moi, j’ai terriblement besoin de cet échappatoire physique. J’écarte violemment le tissu de sa petite culotte et m’enfonce de toute ma longueur dans sa chaleur humide sans plus aucune retenue. Nous gémissons à l’unisson à ce contact peau contre peau. Elle reprend sa prise sur mon cou tandis que je mords sa veine pour aspirer son sang en moi. Je commence un lent mouvement de va et vient la sentant se raidir tout autour de moi. Je gémis de plus belle en sentant son sang arriver dans ma gorge, comblant la faim que je ne savais même pas ressentir. Je prends et je donne, je trouve se sentiment merveilleux. Au bout d’un moment Bella referme l’entaille qu’elle m’a faite d’un coup de langue. Je prends donc les dernières gouttes de sang et lui referme délicatement son entaille. Au moment où je sens son sang se répandre en moi, je décide de lui donner tout ce que je peux sans rien attendre en retour. Je me déplace à l’intérieure d’elle avec une telle fureur, que nous nous perdons l’un en l’autre. Nous souciant peu du bruit que nous émettons, tout ce qui nous importe est notre reddition inconditionnelle aux envies et besoins qui nous taraudent. Je la prends dans mes bras la plaçant assise au dessus de moi tandis que de ses hanches elle continue le mouvement de va et vient. Sa poitrine devant mon visage accroit mon plaisir, je décide donc de la torturer avec mon pouce. Elle gémit. Je change de position, de façon à ce que je dois pousser son dos pour l’empêcher de vaciller sous l’assaut de mon corps, ce qui me pousse encore plus profondément en elle. Elle gémit tout contre mon oreille et je perds le contrôle. Je baisse la tête et regarde son corps, le besoin d’être encore plus près d’elle me consume. Je prends donc son visage entre mes mains puis je domine sa bouche de la mienne. L’envahissant de ma langue, je gémis dans sa bouche et je me sens éclater à l’intérieure d’elle au même moment ou elle abandonne son corps au plaisir.
Je m’effondre en arrière, atterrissant sur le dos avec Bella étendue sur ma poitrine. Je me tourne rapidement sur le côté, en étant encore à l’intérieure de son corps. Notre respiration est bruyante et saccadée tandis que nous sommes l’un contre l’autre entrelacés. Et c’est à ce moment que j’essaye de comprendre pourquoi ça ne pourrait pas être comme ça à chaque fois. Je m’extirpe lentement hors d’elle sans qu’elle ne me sente redevenir dur à nouveau. Je dépose un baiser sur son front, et écarte les cheveux de devant son visage.
- Tu te sens mieux ?
Ma poitrine se bloque en pensant au fait que je l’ai fait attendre jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus le supporter. Elle me regarde dans les yeux, les siens sont remplis de plaisir et de contentement.
- Je me sens merveilleusement bien. Merci pour ce que tu as fait. C’était au-delà de tout ce que nous avons… C’était étonnamment merveilleux.
J’entends ses mots et ça me tue de penser que ces moments de bonheur sont si rares. Ça me fait un mal de chien de savoir que je ne peux pas lui offrir tout ce dont elle mérite ; de savoir ne pas être le male qui est fait pour elle.
Je souris tout contre elle « oui c’était merveilleux ». Jetant un regard à ma montre, je me rends compte qu’il me reste à peine assez de temps pour être décent avant de partir en patrouille. Je l’embrasse à nouveau et sors du lit. Les moments où je pars combattre sont les pires que nous traversons Bella et moi. Je sais qu’elle voudrait que je reste au près d’elle, pour lui faire l’amour la nuit durant, mais j’en suis incapable. Je m’habille rapidement er m’empare du téléphone pour demander à Fritz de ramener quelque chose à manger pour Bella. Elle somnole au moment où je suis prêt à partir, je me penche donc en avant pour déposer un tendre baiser sur son front.